Overwatch: Tracer – London Calling (Comics)

Après le roman L’Héroïne de Numbani, retrouvons l’univers d’Overwatch, cette fois sous forme d’un comics centré sur Tracer. L’occasion d’en découvrir un peu plus sur ce personnage emblématique du jeu, en VF chez chez Mana Books.

L’objet

Un livre de 128 pages, au format 186 x 281 mm. La couverture met en avant l’héroïne Tracer dans un style très dynamique qui souligne sa vitesse. En arrière plan, des humains et des omniaques qui se disputent. Des tons plutôt pastels qui contrastent avec les couleurs nettes et vives de Tracer. Au dos, on retrouve une Tracer toujours aussi rapide et en pleine action. Dès la couverture, le style Overwatch est bien respecté.

Le contenu

Cette édition compile les volumes 1 à 5 d’Overwatch: Tracer – London Calling publiés en édition numérique chez Dark Horse Comics. Chaque volume est un chapitre de cette version française, ces derniers étant séparés par une simple image avec le logo géant du jeu. À la fin, on retrouve la classique, mais toujours très agréable à l’œil, galerie de couvertures alternatives.

Verdict

Overwatch: Tracer – London Calling raconte la nouvelle vie de Tracer, cinq ans après la dissolution d’Overwatch. Si Tracer n’est plus un agent, elle n’en a pas fini pour autant avec la lutte contre l’injustice. Maintenant installée à Londres, Tracer continue de combattre le crime et les petits délinquants. Elle ne rechigne jamais à aider les autres et reste très populaire. Un jour, elle croise Iggy, un omniaque punk passionné de musique. Iggy lui fait rapidement découvrir les conditions de vie déplorables de ses semblables, qui vivent en marge des humains et ne sont toujours pas acceptés par ces derniers. Toujours prête à combattre l’injustice, Tracer se propose de les aider et se trouve vite mêlée à une sombre histoire qui pourrait raviver les flammes de la guerre.

Overwatch: Tracer – London Calling développe le personnage de Tracer en permettant aux lecteurs de découvrir sa nouvelle vie, en dehors et après les événements du jeu. Le style graphique respecte bien l’univers d’Overwatch, même si les expressions du visage de Tracer sont volontairement exagérées. Les couleurs, plutôt douces, atténuent le côté sombre de l’histoire. On retrouve les grands thèmes d’Overwatch et de la science-fiction actuelle en général à travers les omniaques et leur envie de vivre comme les autres. Une leçon de tolérance qui n’est pourtant pas un cours de philosophie : on ne cherche pas à expliquer le sens de la vie ni même à se demander ce que signifie d’être vivant. Tracer et les omniaques ne sont pas les seules références à Overwatch, puisqu’on trouve également d’autres personnages comme Winston.

Mariko Tamaki a imaginé une histoire inédite qui s’inscrit parfaitement dans la continuité du jeu et reste fidèle aux personnages. Babs Tarr, habituée aux personnages rapides, a su mettre en image des scènes d’action frénétiques. Il n’est pas facile de dessiner un personnage qui se déplace très vite, et Babs Tarr le fait très bien. Overwatch: Tracer – London Calling est une aventure pleine d’action et de rebondissements, non seulement destinée aux fans d’Overwatch, mais aussi à ceux de science-fiction.

 

Overwatch: Tracer – London Calling est un stand alone inédit, en comics, qui constitue une bonne adaptation de l’univers du jeu tout en prolongeant ce dernier. Les fans apprécieront d’en savoir plus Tracer. Les non-initiés découvriront un comics futuriste prenant, adapté à un large public grâce aux mimiques très accentuées de Tracer, et des scènes d’action trépidantes très bien mises en images par Babs Tarr.

Fiche Technique :

Auteurs : Mariko Tamaki (scénario), Babs Tarr (dessins)
Tranche d’âge : À partir de 10 ans
Éditeur : Mana Books
Date de sortie : 2 décembre 2021
Prix conseillé : 15 €

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