L’App’éro #13

Étant un poil superstitieux, j’étais tenté de passer directement à la quatorzième édition de cette rubrique, histoire de ne pas me fâcher avec un sort parfois capricieux.

Puis, décidant de prendre le taureau par les coui… CORNES, je me suis résolu à maintenir une numérotation logique en priant très fort pour cela ne me revienne pas en pleine tronche de manière inattendue (1).

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On commence avec Door Kickers de Kill House Games, titre déjà sorti sur PC depuis quelque temps mais qui trouve dans sa version tablette un confort de jeu des plus agréables grâce au tactile.

Door Kickers est un jeu de stratégie/tactique où l’on gère une escouade de forces spéciales à la Rainbow Six, le tout en vue du dessus et avec la possibilité de mettre le jeu en pause afin de définir le parcours de chaque soldat. Le jeu se découpe en deux gros morceaux : d’un côté, les « missions » qui font office de tutoriaux, et de l’autre, le mode campagne (qui se débloquera une fois que vous aurez rempli un certain nombre de missions).

 

D’une version Early Access ne comportant qu’une poignée de missions dont on faisait rapidement le tour, les Roumains de Kill House Games ont étoffé leur titre d’une surcouche gestion/montée en XP de l’escouade tout à fait réjouissante. Plusieurs classes sont désormais disponibles, avec leur équipement idoine : de plus, réussir les missions rapporte des étoiles que l’on peut dépenser contre du matériel plus performant, ainsi que des bonus passifs pour tous les soldats.

Il est impératif de faire ces missions avant de se lancer dans le mode campagne, afin d’avoir une escouade bien équipée et à même de venir à bout d’un scénario complet sans perdre un seul homme. Car le mode campagne n’est au final qu’une suite de missions, à la différence près qu’un soldat tué ne pourra plus être utilisé dans les missions suivantes.

► Door Kickers est développé par Kill House Games et il est disponible pour environ 5€ sur l’AppStore et le Play Store (ainsi que sur Steam pour 20€).

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Rebuild 3 est, ô surprise, la suite de Rebuild, petit jeu (flash) de stratégie où il fallait reconquérir une ville, quartier par quartier, lors d’une apocalypse zombie. Toujours développée par Sarah et Colin Northway, cette suite rajoute moult contenu, sous la forme d’événements aléatoires, objets, personnages ainsi qu’une narration plus poussée.

On se retrouve toujours dans les bottes d’un survivant au look… original (voir ci-dessous) et l’on doit décider des actions de chacun de nos administrés : faut-il aller chercher des vivres dans le bâtiment jouxtant le camp ? Qui doit y aller ? Éliminer une horde de zomblards avant qu’elle n’atteigne notre cité ? Transformer telle parcelle en un champ ou un labo ? Le tout en tenant compte du temps qui passe, donc du nombre de zombies qui augmente et des rations qui diminuent…

 

Il faudra aussi veiller au bonheur des survivants en leur proposant des lieux pour se détendre ou s’adonner à leurs vices (au risque que cela dérape méchamment). Le jeu vous propose de choisir des « consignes » sur divers sujets, qui influent directement sur l’évolution de l’intrigue : la première concerne la récupération des vivres, vous avez le choix entre « ne prendre que l’essentiel », « fouiller tout minutieusement » ou « peser le pour et le contre sur la prise de risque ».

Les survivants que vous enverrez en mission après ce choix se conformeront à la consigne : selon leurs caractéristiques, ils pourront se sortir d’une situation dangereuse ou au contraire périr et venir garnir les rangs de zombies qui grattent à vos portes… Rebuild 3 est un titre hyper-complet, sorti également sur PC cet été, à même de vous occuper de longues heures entre deux parties de MGSV.

► Rebuild 3 est développé par Sarah et Colin Northway, et il est disponible pour environ 5€ sur l’AppStore et le Play Store (et 12€ sur Steam).

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Une recommandation un peu spéciale pour finir car, bien qu’il s’agisse d’un jeu, il nécessite l’installation d’une autre application à part entière, le Final Fantasy Portal. Et le jeu en question n’est rien de moins que le Triple Triad, le meilleur mini-jeu du meilleur Final Fantasy de l’histoire : oui, vous aurez évidemment reconnu le huitième épisode canonique. Haters et autres lobbyistes de FFVII, je vous attends.

Bref, pour les plus jeunes, le Triple Triad est un jeu de cartes se déroulant sur une grille de 3×3 cases. Chaque joueur a 5 cartes dans son deck et chacun en pose une à tour de rôle. La subtilité est que les cartes ont des chiffres correspondant à chaque côté de la carte, le but est donc de faire changer de couleur les cartes de son adversaire en posant une carte avec un chiffre plus élevé. Enfantin.

Là où le jeu se complique, c’est qu’il existe un cortège de règles qui vont changer un peu la donne : possibilité de voir toutes les cartes de son adversaire ou seulement quelques unes, activation des combos ou encore la possibilité de retourner plusieurs cartes en additionnant leurs valeurs…

 

Le gros point noir de cette version mobile, outre l’obligation de passer par ce FFPortal, est son statut de free to play perclus de timers et monnaie virtuelle venant ralentir la progression, quand cela n’empêche tout bonnement pas de jouer. Dommage, en version payante, le titre aurait probablement été un carton et un indispensable sur mobiles : les modèles économiques des éditeurs AAA sur mobiles ne cessera jamais de me surprendre… Sachez que si vous créez un compte Square-Enix, cela vous permettra de sauvegarder votre profil et reprendre votre progression sur n’importe quel appareil, iOS comme Android !

► Triple Triad est développé par Square Enix et il est disponible gratuitement, via l’application Final Fantasy Portal, sur l’AppStore et le Play Store.

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La prochaine dans une quinzaine !

Go-Ichi

(1) Et comme le sort est une sacrée saloperie bien revancharde, tout m’est revenu dans la tronche de manière inattendue : des travaux dans la rue qui me coupent l’accès à Internet, des travaux dans l’immeuble d’à-côté, des travaux dans la cage d’escalier, le PC qui s’amuse à rendre des jeux inopérables sans raison… Bref, la prochaine fois, je ferai pas le malin.