La rédac’ joue à Wildlands : notre avis
Le nouveau Tom Clancy’s Ghost Recon Wildlands est en beta ouverte du 23 au 27 février 2017. L’équipe n’a pas hésité à voir ce que ce jeu donne manette en main, et livre ses premières impressions. L’enfer de la drogue est-il aussi éprouvant qu’on le pense ? Par ici pour la suite.
Après The Division qui proposait d’explorer une ville assez ouverte, Ubisoft voit encore plus grand avec Wildlands. Le jeu propose de voyager en Bolivie, dans ses plaines et ses montagnes, à la découverte de ses petits hameaux isolés plein de trafiquants de drogue pour démanteler un puissant cartel. La beta propose une campagne solo ainsi que des parties multijoueurs : de quoi satisfaire tous les fans d’action. Faut-il l’attendre avec impatience ? Sans plus attendre, l’avis de la rédaction.
L’avis d’Enguy :
Les FPS, les TPs et autres jeux d’action similaires, ce n’est pas trop mon truc. Je préfère largement les RPG et les jeux de stratégie, les jeux d’aventure. Pourtant, cette beta ouverte m’a bien plu, car j’ai découvert un monde assez vaste qu’on peut explorer librement, comme dans les RPG (Skyrim pour n’en citer qu’un). L’exploration s’avère grandement récompensée : cachette d’équipement, points de compétence, missions supplémentaires et nombreux secrets sont ainsi dénichés en fouillant bien. Mais on tombe aussi sur de mauvaises surprises : certaines trouvailles sont bien gardées et les ennemis n’hésitent pas à appeler des troupes d’élite en renfort. L’IA n’est donc pas à la ramasse, sans être exceptionnelle pour autant. On retrouve aussi les éléments des différents jeux Ghost Recon : un armement conséquent (armes et gadgets variés), de l’infiltration, des compétences variées à débloquer et 3 alliés qui aident le joueur à éliminer les adversaires ou le soignent en combat… Mais aussi de la nouveauté : il va falloir s’attirer les faveurs des rebelles si on veut qu’ils nous soutiennent activement et la lutte contre les cartels n’est pas le seul mal qui gangrène la région. Comme dans GTA, on peut arrêter les véhicules pour monter dedans en tant que passager ou en prendre le contrôle en extirpant brutalement son propriétaire. Il y a aussi des hélicoptères de plusieurs sortes pour aider les Ghosts à se déplacer et à partir à l’assaut des positions ennemies. Mais la caméra n’est pas toujours à la hauteur, surtout quand on conduit : elle bouge un peu trop, obligeant à la repositionner constamment. Graphiquement, c’est très joli sur PS4 : les paysages boliviens sont magnifiques et l’alternance du jour et de la nuit, ainsi que la météo, facilitent ou non la capture de certaines positions. Pirater, mettre des balises, activer et défendre des messages radios, interroger des personnages et exfiltrer des prisonniers ne sont que quelques exemples des « activités » proposées dans Wildlands. Le tout au milieu de civils qui se trouvent souvent pris dans des conflits sanglants et qu’on doit éviter de massacrer. L’ambiance sud-américaine semble plutôt convaincante et le jeu se veut très réaliste, décrivant sans complexe la façon dont les cartels traitent les populations locales. Un bon croisement entre RPG occidental et FPS/jeu d’infiltration qui mérite qu’on s’intéresse à Tom Clancy’s Ghost Recon Wildlands de près.
L’avis de Ominae :
Assez agréablement surpris par cette beta d’un titre que je n’attendais pas particulièrement. Je dois avouer qu’il m’a fallu passer quelques heures avant que le charme n’opère totalement, mais au final je me suis vraiment pris au jeu. On retrouve les feelings d’un Far Cry 3 avec ce petit truc en plus, ce plaisir de la mission magnifiquement coordonnée. C’est d’ailleurs dans ce type de cas que le jeu révèle son vrai potentiel, lorsque tout est planifié et exécuté sans accroc, offrant un sentiment d’accomplissement tout à fait jouissif. Voilà peut-être aussi la limite du nouveau bébé d’Ubi, il faut jouer avec des amis pour l’apprécier à 100% et éviter la redondance inhérente à ce genre de jeu ; l’I.A alliée, même si elle n’est pas mauvaise, ne permet pas de profiter de toute la profondeur du gameplay.
Sur un plan plus technique, le jeu s’en sort très bien ; sans être une claque graphique, ce Ghost Recon flatte la rétine et offre quelques panoramas plutôt exceptionnels. Par contre, il vous faudra un PC bien armé pour en profiter avec les paramètres à fond, les 60 FPS se paient cher.
Un titre qui pourrait bien tenir toutes ses promesses et qui risque de s’ajouter à la maintenant longue liste de gros succès estampillés Ubisoft.
Site officiel : http://ghost-recon.ubisoft.com/wildlands/fr-fr/home/index.aspx