Konami : Finale PES League à Montecosy et PES2013 pré-test

La grande Finale PES League a eu lieu le 1er juillet 2012, à Paris sur une plage privée en bord de Seine créée pour l’occasion! On voit déjà que Konami met le paquet pour cet évènement phare du football virtuel! A cette occasion, nous avons eu la chance ultime de recevoir une invitation de Konami Digital Entertainment, éditeur de Pro Evolution Soccer pour assister à cette 11ème finale de la PES League! Attention, accrochez vous! il y a eu du lourd!

La compétition

Arrivée en début de journée quai de la râpée par un ciel gris, peu engageant certes mais pas menaçant non plus, pour le double évènement organisé par Konami, la journée avec la finale de la PES League 2012 et la présentation de PES 2013 s’annonce bien! Une petite surface de sable suffisante pour une séance de Beach-tirs au but plus tard dans l’après-midi s’est installée devant la péniche accueillant la compétition.

Les premiers matchs ont commencé à l’aube et les premières sentences tombent : les frères Dorey, vainqueurs en 2011 sont éliminés dès la phase de poule sans marquer le moindre point. Beaucoup de cris et de déceptions accompagnent les éliminations qui se succèdent, quelques pleurs aussi! Des speakers se relaient pour commenter les différents matchs, en particulier ceux des joueurs les plus attendus. Les autres joueurs et accompagnateurs sont présents et l’ambiance est bien au rendez-vous.

L’agencement met l’accent sur la diffusion des matchs aux spectateurs. Les matchs se déroulent sur 3 écrans : un petit écran pour chaque joueur et son clan placé derrière lui, et un écran géant entre les deux pour le public venu voir le match. Le changement, ce n’était pas pour ce dimanche, la plupart des matchs opposant le FC Barcelone au… FC Barcelone! Un joueur se démarque cependant : Shems, qui joue avec l’Argentine et en contre, contrairement à la plupart des joueurs très techniques maniant beaucoup plus le dribble que la passe. Il accédera pourtant à la finale après avoir sorti le numéro UN du jeu en ligne sur la saison, en quarts de finale au cours d’un match très tendu.

L’ambiance se réchauffant avec les phases finales, la pression se fait de plus en plus sentir, notamment sur les épaules de Jonathan joueur réputé le plus technique du plateau, qui craquera finalement en demi-finale du simple et du double ! Son vainqueur en demi-finale du simple, Ugo Joly ira même jusqu’au bout en remportant la finale (4-2), lui qui s’était qualifié… la veille au tournoi de la dernière chance ! Son « C’est énorme ! Si on m’avait dit hier matin que je serais champion de France, je ne l’aurais pas cru ! » Paraissait bien légitime !


Photo by ©AFJV

PES2013 : Premières impressions

En parallèle de la compétition, s’est déroulé pendant une bonne partie de l’après-midi la présentation et le test de PES 2013, ou plutôt le test de PES 2013 puisque de présentation il n’y eu point, seulement un écran, 4 manettes et un jeu à tester. Il n’en faut cependant pas plus aux journalistes et joueurs déjà éliminés de la compétition pour se ruer sur la bête !

La prise en main du soft est facile et efficace puisque similaire aux versions précédentes, et le rendu graphique très proche de l’opus 2012 également. Si quelques bugs, sans doute liés à la version beta du jeu (gardien bloqué alors que le joueur arrive face à lui, vitesse de certains joueurs comme Sanchez de Barcelone qui semble avoir un moteur dans les crampons) apparaissent, la Pro Active IA mise en avant dans l’annonce du jeu saute aux yeux : le jeu est légèrement ralenti, permettant ainsi une meilleure gestion des défenseurs qui pressent plus haut et se font moins facilement débordés. Le jeu semble ainsi s’orienter vers un mode simulation, permettant un meilleur contrôle en défense.

Parmi les améliorations présentes dans le PES Full Control (passes et tirs manuels, contenir l’adversaire en défense comme a Fifa…), on remarque immédiatement le contrôle de la balle et les dribbles dans les petits espaces grâce à la touche R2 qui semble ouvrir de nouvelles perspectives dans la maîtrise du jeu. Les matchs sont âpres, les scores étriqués, mais la sensation d’une meilleure fluidité du jeu se profile, même si l’environnement graphique a peu évolué, peut-être parce que ce n’est qu’une preview…

Le représentant du jeu de Konami Pierre Ghislandi, un passionné lui aussi, nous présente d’ailleurs PES comme un jeu d’arcade s’orientant vers la simulation, mettant notamment en avant le travail réalisé sur les mouvements propres aux plus grandes stars du ballon rond adaptes dans PES 2013, ainsi que sur l’ambiance du stade, le tout afin de permettre une immersion totale dans le stade.

Pour se faire un avis plus tranché,il faudra attendre la sortie officielle du jeu. Les joueurs de la phase finale de la PES League ont, eux, donné un avis assez détaillé sur le jeu, et ils se divisent en deux groupes : ceux qui recherchent un nouveau Fifa et pour lesquels la sentence est immédiate : « Il est moins bon que Fifa 12 » pendant qu’un autre acquiesce ; et ceux qui recherchent autre chose, pour qui PES est plus « fun » que Fifa, qu’ils trouvent trop répétitif.
Pour ces derniers le jeu ralenti permet une meilleure défense, les contacts physiques sont mieux réalisés, les frappes de loin partent mieux et la touche R2 semble promettre de nouvelles possibilités. Un ensemble de changements rééquilibrant le jeu et l’axant moins sur les dribbles accueilli de façon largement positive par ces accros. Ils sont d’ailleurs déjà à l’affut de la moindre faille et semblent avoir compris que les passes en retrait seraient particulièrement efficaces dans cet opus. A bon entendeur…

Kaz et Acerico

Remerciements : Konami, VP com, et Pierre Ghislandi.

(Suite à un problème technique, les photos de ce post sont issues de AFJV.)


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