Dossier : Tortues Ninja
Entre le début du comics en 1984, sa série animée fin 80, les trois premiers films, la série live en 97, le second animé début 2000, un long-métrage en 2007 et depuis peu une troisième série animée, les Tortues Ninja ont su toucher et touchent encore diverses générations. En ce 15 octobre, c’est un nouveau film qui arrive sur les grands écrans en France et je profite de cette occasion pour revenir sur les TMNT en jeu vidéo et non sur le film, oui parce qu’en fait il est produit par Michael Bay alors…
Si vous avez eu l’occasion de jeter un œil à ma présentation sur Gamingway, vous savez que j’apprécie grandement et déteste à la fois Teenage Mutant Ninja Turtles sur NES. Je sais que je suis loin d’être le seul dans ce cas et si vous n’avez pas eu la chance de grandir avec, je vais essayer de vous faire comprendre pourquoi cette cartouche a marqué tant de joueurs.
La princ… journaliste April O’Neil a été enlevée par Bows… Shredder. Ses amis les Tortues Ninja décident alors tout simplement d’aller la sauver des griffes du déchiqueteur.
Pour y parvenir, deux univers bien distincts s’offrent à vous d’entrée de jeu. Tout d’abord celui vous faisant parcourir le monde en dehors des égouts, avec une vue de dessus et servant à choisir votre prochaine destination. Mais attention, les ennemis guettent même ici. Les étapes souterraine franchies vous permettant de sortir également par une bouche d’égouts et vous faisant ainsi accéder à une autre partie de la carte. Au fil du temps, d’autres environnements seront à parcourir.
Peu importe le lieu, l’action sera plus que jamais au rendez-vous. Les ennemis sont ultra nombreux, forts et résistants. Rien à voir avec la plupart des autres jeux d’action/beat’em all, TMNT se place lui du côté de ceux où il faut parfaitement maitriser, que l’on peut traduire par connaitre le logiciel par cœur.
Pour ne pas vous faciliter la tâche, les ennemis réapparaitront lorsque vous reviendrez en arrière volontairement, car il le faut pour sortir, ou non.
Ajoutez à cela l’importante facette plate-forme, vous demandant régulièrement de sauter, mais également de faire avec des tapis roulants, tout en évitant les opposants volant ou pas et souvent des deux en même temps.
Tout est conçu pour vous torturer !
La claque cowabungraphique est nette ! Le jeu est pourtant fourni en personnages et décors détaillés, ce qui est loin d’être le cas de beaucoup de cartouches de la console. Des sprites imposants, colorés et reconnaissables, qui nous font aisément entrer dans l’univers des Tortues.
En ce qui concerne les couleurs, celles-ci gardent tout de même un ton réaliste, particulièrement dans les égouts avec la froideur qu’ils peuvent contenir. Contrairement à la version Amstrad CPC qui elle est pétaradante.
A quelques exceptions tout de même, à savoir des problèmes sur certains personnages. Rocksteady n’étant pas gris mais violet/rose, l’armure de Shredder rouge, les poils de Splinter roses et son kimono marron et non l’inverse… Heureusement nos quatre tortues sont bel et bien vertes et possèdent les bons coloris de bandeaux et autres.
A ce propos, la jaquette NES représente chaque tortue avec un bandeau et une ceinture rouge, ainsi que des coudières et genouillères marrons, donc comme dans les comics originaux. Tandis qu’au sein du jeu, on retrouvera les caractéristiques du dessin animé d’époque pour ces accessoires, à savoir Michaelangelo en orange, Donatello violet, Leonardo bleu et Raphaël toujours rouge.
En revanche, sur la pochette DOS ou celle Famicom au Japon (premier pays où le jeu est sorti) entre autres, ce sont celles du dessin animé que l’on peut admirer.
Evidemment le quatuor peut être incarné, du moins chacune leur tour mais dès que bon nous semblera. Leurs armes connaissant des portées différentes, on pourra passer de l’une à l’autre pour un combat rapproché ou bien atteindre des adversaires éloignés. Sans oublier l’apport de boomerangs et de shurikens disséminés tout au long du parcours et permettant un nouveau genre d’attaques.
On aura également tendance à alterner entre nos chevaliers d’écailles et de vinyle dès que l’un verra sa jauge de vie grandement diminuer. Pour la remonter, il suffira de trouver un morceau de pizza. L’astuce du joueur aguerri : prenez cette part et avancez, puis retournez sur vos pas : tadiiin ! Pizza gratuite ! Recommencez autant que vous le désirez, généralement on n’hésitera pas à réitérer ce mouvement jusqu’à ce que nos quatre compagnons aient récupéré toutes leurs forces.
Nombreuses/eux n’en verront jamais le bout, d’ailleurs le terme du jeu est vraiment tortueux, reflétant bien ce voyage allant des sous-sols de Big Apple, jusqu’au Technodrome, en passant par le van des tortues ou encore sous l’eau. Néanmoins, il reste mythique de par sa qualité, sa variété dans tous les domaines et sa difficulté au premier abord. A l’image de la licence en elle-même, il n’est d’ailleurs pas rare de croiser des personnes arborant un T-shirt Tortues Ninja lors de concerts et autres manifestations publiques.
Et comme le dit le philosophe : Cowabunga ! Ou selon votre culture, Booyakasha !
Inod
Développeur : Konami
Editeur : Palcom Software Ltd.
Genre : Action
Supports : Famicom/NES, Arcade (Play-Choice 10), Amiga, Amstrad CPC, Atari ST, Commodore 64, DOS, MSX, ZX Spectrum et Wii (Console Virtuelle)
Date de sortie : 17 août 1990 en Europe sur NES
Bon, il faut être fan des Tortues pour apprécier ce jeu je pense, mais oui, les graphismes sont bluffant pour une console 8 bits.
Mais clair pour les graphismes. Alors que sur 8 bits il fallait plus généralement de l’imagination pour se dire lui c’est lui, ça c’est ça, là on vit ça… TMNT explose tout lui.