[Coupe du Monde 2014]‏ Gamingday : FIFA 97

fifa-97-cover-jaquette-01Probablement la série vidéo-ludique de football la plus connue, même parmi ceux n’ayant jamais touché à un jeu vidéo, FIFA ne pouvait échapper à mon dossier. Débutée en 1993 avec FIFA International Soccer, c’est vers l’épisode FIFA 97 sur Saturn que j’ai décidé de me pencher.

Titanesque problème sur mon jeu et sur celui de bien d’autres : je possède la version avec Ginola, Ginolaov pour les intimes, sur la jaquette. Je préfèrerais celle avec Bebeto
Qui plus est, on retrouve le magpie d’époque aux commentaires, aux côtés en revanche de l’une des voix du foot, Thierry Gilardi. Plus surprenant, les matchs sont annoncés par Jean-Luc Reichmann, que l’on n’attendait absolument pas ici et qui, lors de l’enregistrement, a dû en enquiller des noms d’équipes et rien d’autre. La présentation n’allant pas plus loin que cela : une même phrase avec juste les noms des clubs ou nations changeant selon la rencontre.

Evidemment ce qui a plu d’emblée dans les FIFA, c’est son contenu officiel. Pouvoir jouer avec son équipe malaisienne favorite poussant à l’achat. Même si l’on n’est pas dupe devant le championnat U.S., avec ses noms typiques rappelant les stars NBA et non ceux des joueurs évoluant dans la véritable ligue de soccer.

La possibilité de jouer en match simple, tournois et championnat, offre un contenu tenant la route pour un bon bout de temps. On regrette tout de même grandement l’absence de statistiques. J’étais obligé de compter les buts marqués par chacun de mes Nantais en championnat, afin de délivrer le titre de meilleur buteur. En voyant les roustes que je mettais aux autres, même le second club ayant scoré le plus n’atteignait pas le total de ma vedette Reynald Pedros. Il était donc pour sûr le numéro un de cette catégorie. Mais un petit plus fort appréciable apparait déjà ici, celui de l’homme du match. On attend impatiemment l’arrivée de son annonce dans les scénettes d’après-match, avec son « C’est l’homme du match [nom] », prononcé par Gilardi.

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Mais bon, tout cela sur un terrain en extérieur, on peut dire que l’on connait déjà ou presque. Là où FIFA 97 a marqué le jeu vidéo de son empreinte, c’est grâce à l’apport de son mode en salle. Idée géniale et qui en plus fonctionne véritablement. Le côté ultra rapide, la possibilité de jouer avec les rebonds des murs, la réduction de footeux (6 dans chaque équipe dont un gardien)… change la donne et offre un spectacle détonnant.

Avouons que quoi qu’il en soit, extérieur ou salle, le spectacle est là. S’il est possible de choisir entre Arcade et Simulation dans les options, la différence ne se fait absolument pas sentir. On marque, on marque et accessoirement on marque. On peut tirer dans n’importe quelle position, cela ira toujours droit au but. A ce propos, mettez vous devant votre cage, tirez et vous verrez votre joueur pivoter en armant sa frappe afin d’envoyer le ballon en direction du gardien adverse. Qui se trouve tout de même à 80 / 100 mètres de distance, donc peu de chances que ça rentre. En revanche, juste avant la ligne médiane place-vous bien dans l’axe et balancez un long ballon, but du siècle quasi assuré. J’en ai planté de nombreux avec Pignol, Guyot et Le Dizet de cette manière.

Les sensations restent très sympathiques, malgré ce côté plus Loko qu’Ahamada, Hassan bien sûr, car avec Ali c’est aussi une occasion un but mais dans le sien. Mouvements fluides, conduite de balle peut-être trop collée pour aujourd’hui mais que l’on ressent bien, des tacles voire même de bonnes grosses agressions fonctionnant plus que jamais… Manque juste un bouton d’accélération, ce qui est loin d’être anodin pour effacer ses adversaires. Le retour sur FIFA 97 après avoir essayé d’autres jeux bénéficiant de cette touche, même dans d’autres sports, offrait un rendu très étrange. Il n’était pas lent, mais rien ne bougeait, sensation vraiment particulière.
On appréciera également les hors-jeu qui ne sont plus incessants comme dans FIFA 96, où vos attaquants ne se replaçaient jamais, alors que le ballon se trouvait dans votre défense depuis un moment.

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Comme dit précédemment, les équipes et joueurs officiels étaient là, enfin l’EDF restait à des années lumières de la réalité, Pedros était absent, Cantona avant-centre… Et je vous le donne dans le mille, Ginola en faisait partie, la crédibilité en prenait un coup, surtout qu’à cette époque, le jeu basé sur la saison 95 / 96 sortait bien plus tard et prenait ce nom de FIFA 97. Néanmoins, il était possible de réaliser des transferts. De quoi pousser Kosecki vers la sortie et faire venir Luc Nilis.

On retrouvait également des équipes All Stars par continent. Très bonne idée, malheureusement la composition de ces équipes connaissait de fâcheux problèmes. Exemple concret, le logiciel interdit de faire évoluer un gardien en tant que joueur de champ. Pourtant, mon équipe All Star européenne avait toujours Lionel Charbonnier, qui par ailleurs n’était pas du tout ressemblant, sur le terrain et impossible de l’enlever ou le mettre dans les cages.

Au niveau malus, cette version Saturn ne bénéficie pas du mode entrainement, contrairement à celle PC, mais nous ne sommes pas là pour parler de cette dernière.

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Si la jouabilité et les graphismes franchissaient un cap par rapport à l’épisode précédent, FIFA 97 fait la différence grâce à son mode en salle sur lequel on passe aisément de nombreuses heures. D’ailleurs si EA pouvait à nouveau l’inclure dans ses productions, cela me plairait particulièrement. A bon entendeur…

Inod

Développeur : High Score Productions
Editeur : Electronic Arts Sports
Genres : Football / Sport
Supports : Saturn, Windows, DOS, Game Boy, Mega Drive, Super Nintendo et PlayStation
Date de sortie : 1996

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