Aperçu : Goodbye Deponia (PC – Steam)

Si pour vous tous les jeux de maintenant vous semblent trop faciles, laissez-moi vous présenter Goodbye Deponia, un point-and-click tout aussi tordu et enchanteur que Monkey Island.

Dans le monde du jeu vidéo, il y a un genre qui est présent depuis quasiment les premiers instants : Le point-and-click. Souvent tapi dans l’ombre, de nombreux développeurs s’y essaient encore de nos jours, et comme c’est un genre qui n’a pas vraiment le vent en poupe en ce moment, on a vite fait de passer à côté.  Comme l’occasion nous a été offerte de mettre la main sur l’un d’eux, c’est aussi une chance pour nous de vous présenter le petit dernier de la série Deponia toujours développé par les gars de chez Daedalic.

Goodbye Deponia est le troisième volet de la série et n’ayant pas joué aux deux premiers, difficile de savoir ou reprend l’histoire.
Deponia est une planète sur laquelle sont déversés les déchets des autres corps célestes qui l’entourent tandis que dans les cieux trône Elysium, la ville des bourgeois et riches de ce monde. Entre les deux, les Organons se déplacent sur un monorail et décident du sort des citoyens. Vous incarnez Rufus, un vantard qui semble s’approprier les succès opérés par diverses personnes et qui clame haut et fort avoir lancé la rébellion contre les Organon. Vivant sur Deponia, il rêve d’une vie luxueuse sur Elysium et quelle aubaine ! Une fille riche arrivée sur Deponia par erreur lui donne l’objectif de sa vie : la ramener dans ce paradis en espérant pouvoir y rester et laisser son ancienne vie derrière lui.

Dessinés à la main, les tableaux qui constituent ce Goodbye Deponia sont de toute beauté si l’on accroche au design Cartoon et les doublages caractérisent plutôt bien les personnages. Tous les ingrédients du point-and-click classique sont là, on prend vite ses marques et heureusement, car ce qui est terrible, ce sont les énigmes. Tordues au possible, elles ne sont pas sans rappeler les mélanges incongrus que l’on devait faire dans les Monkey Island. Autant vous dire que si vous n’êtes pas des habitués de ce genre, vous risquez de bloquer sur pas mal de passages.

Une belle aventure qui est contée avec beaucoup d’humour, il y a même un ménestrel qui vous chante entre chaque chapitre l’avancée de votre troupe avec beaucoup de sarcasme qui ne cesse de se moquer de Rufus, un petit plus très sympa. Nous n’avons eu accès qu’aux trois premiers chapitres mais vous pouvez être sûrs que vous allez vivre une aventure très atypique et sans pression. Le jeu est intégralement en anglais sous-titré français, ce qui est plutôt sympa pour un studio Allemand.

Sorti le 18 octobre sur Steam pour 19,99€, le jeu est donc très abordable. N’hésitez pas à soutenir ce genre en voie de perdition !

Biglova