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Test : Solatorobo, Red the Hunter sur DS

Suite spirituelle de Tail Concerto, 10 ans plus tard, Solatorobo, Red the Hunter se situe dans le même univers enchanteur. Maintenant que les productions sur DS se font plus rares, Namco Bandai et Nintendo s’associent pour nous présenter ce titre issu des studios de CyberConnect2 et il se pourrait bien que la console portable ait encore de beaux jours devant elle ! Découvrons sans plus attendre ce qui fait la force d’un tel titre.

Les chiens ne font pas des chats

Ce jeu d’aventure sur DS transporte le joueur dans un autre monde, un univers où les chats et les chiens cohabitent sur des îles flottantes dans le ciel et où, accrochées aux nuages, poussent des villes mélangeant architecture d’un autre temps et modernité.

Ici on incarne Red Savarin (Red c’est un nom à la mode dans les jeux en ce moment), un chasseur de prime courageux et sympathique, accompagné de sa demi-sœur Chocolat. Le character design très mignon et détaillé signé Nobuteru Yûki permet en un coup d’œil de s’attacher aux personnages et de cerner assez vite leur personnalité, ce qui n’est pas déplaisant. Nos deux héros voyagent à bord de l’Asmodeus, leur vaisseau, accomplissant quelques menues tâches plus ou moins dangereuses afin de gagner leur vie. Tout change soudainement pour eux lorsqu’ils trouvent un médaillon et sauvent un jeune garçon bien mystérieux : Elh. L’histoire prend alors un tout nouveau tournant et c’est un peu moins légers et insouciants que nos trois compagnons affrontent la suite de l’aventure. Suite de l’aventure qu’on se gardera bien de vous dévoiler car la trame générale est un des attraits principaux du jeu et mérite d’être découverte uniquement par les joueurs.

En cours de partie, à chaque fois que le joueur arrive dans une nouvelle ville, ou un nouvel endroit, il devra se rendre au bureau des quêtes où plusieurs missions lui seront proposées. Cependant, si son niveau de « chasseur » n’est pas assez élevé pour effectuer certaines demandes, il devra d’abord se contenter des quêtes à sa portée afin de faire augmenter son personnage et de choisir, par la suite, la tâche qu’il voudra accomplir. Le joueur pourra également choisir s‘il veut faire progresser l’histoire ou au contraire, effectuer des besognes plus secondaires. Le scénario ainsi que de nouvelles destinations se dévoilent au fur et à mesure de ces quêtes, donc autant dire qu’elles sont primordiales et qu’on ne pourra pas passer à coté.

Un jeu qui a du chien

Pour se déplacer, Red utilise son mécha Dahak. Rapide, pratique et très maniable. Ce robot, dont il ne se sépare quasiment jamais, à part pour actionner des interrupteurs ou ramasser des objets, permet également de soulever des caisses et des tonneaux afin d’atteindre des parties du décor surélevées. Mais son utilité la plus flagrante se révèle être pendant les combats. Sans lui notre héros serait perdu et ne ferait pas long feu. Extrêmement dynamiques, intuitifs et vifs, les affrontements font partie intégrante du titre et rendent l’ensemble vivant tout en ajoutant de vrais moments d’actions à l’aventure. Lorsqu’un ennemi approche, il faudra, le plus souvent, l’attraper à l’aide des bras démesurés du robot Dahak, le soulever dans les airs avant de le jeter au sol ou sur un autre adversaire. Des combos sont également possibles et demandent justesse et bon timing. Parfois il faudra même renvoyer un projectile à l’envoyeur, autant dire qu’il faudra beaucoup de concentration pour ne pas se rater et se manger un missile en pleine face. Très intuitives et simples, les commandes permettent une compréhension immédiate, une prise en main évidentes et de bonnes sensations de combats et même si l’ensemble parait bien facile au début, les divers enchainements et les spécificités de chaque opposant pousseront le joueur à changer son approche à chaque combat.
Le mécha de Red pourra être amélioré petit à petit en lui ajoutant des pièces de mécanique qui augmente son attaque, sa puissance, sa rapidité, sa résurrection ou encore sa défense. Ces améliorations s’achètent dans les magasins spécialisés croisés en cours de route et devront être assemblées le plus judicieusement possible dans une sorte de damier limité dans la carcasse même du robot. Une sorte de mini puzzle donc, où il faudra vraiment optimiser son matériel selon les cases proposées.

Mais les incroyables capacités du Dahak ne s’arrêtent pas là et, au bout d’un certain temps de jeu, on se rend compte que le robot peut même voler grâce à ses grands bras qui font office d’ailes ! Si les phases de vol demandent un petit moment d’adaptation, elles offrent également une nouvelle façon d’explorer les environs et de se déplacer dans les airs lorsque cela est permis. Dans cette posture, le mécha de Red fait vraiment penser aux robots de Laputa Le Château dans le Ciel et les ressemblances avec d’autres œuvres du studio Ghibli ne s’arrêtent pas là. En effet, outre les villes flottantes, c’est tout le petit côté rétro, les personnages joviaux et sympathiques, les couleurs radieuses, les machines volantes et toute l’ambiance générale du titre qui évoque le travail du maitre Hayao Miyazaki. Il faut dire que la réalisation et la création de l’univers de Solatorobo sont très soignées et font toute la force du jeu. Tout a été pensé dans les moindres détails, les images, les personnages et les décors sont beaux et des scènes animées viennent superbement agrémenter le tout. La musique accompagne bien l’ensemble et les voix des personnages, qui s’expriment souvent par de petites onomatopées, sont en français dans le texte mais prononcés par des Japonais ! Cela ajoute un charme indéniable et tellement mignon au titre et on ne peut que saluer le fait que cette particularité ait été conservée dans la version française!
Pour en savoir plus sur l’univers unique de Solatorobo Red the Hunter, consultez l’intégralité de la conférence particulièrement intéressante qui s’est tenue à Japan Expo en présence de Nobuteru Yûki et Hiroshi Matsuyama.

Appelons un chat un chat !

S’il est collectionneur, le joueur pourra « récolter » des sons pendant la partie et il aura ainsi l’opportunité de réécouter les musiques du jeu dans la cabine de son vaisseau. Il pourra également acheter des plats peint (oui, un peu kitsch) pour revoir les scènes cinématiques animées ou encore récupérer des morceaux de photos éparpillées au quatre coins du monde dérobées par un gang de chatons. Red pourra également se rendre sur le navire des duels où il affrontera des opposants toujours plus forts devant une foule en délire, ou encore au GP Aerobot pour effectuer des courses à l’aide de machines volantes. Cette partie du jeu permet quant à elle de participer à des Grands Prix en mode solo ou en multijoueur, véritable bonus dans l’aventure et mini jeu à part entière.

Solatorobo se veut être un action RPG simple et dynamique, mais il est vrai que le coté RPG n’est pas vraiment présent, laissant plutôt place à l’action et au déroulement de l’aventure. Le joueur se retrouve assez dirigé finalement et n’aura pas énormément de marge de manœuvre. Les dialogues sont parfois un peu longuets et simplistes mais honnêtement rien de rébarbatif car l’ensemble est dynamisé par des petits icones animés et des cases, comme tout droit issues de manga, qui apparaissent à l’écran et donnent vie aux dialogues. Lorsqu’on ajoute le son de qualité, les mimiques des personnages, le gameplay varié et surtout les heures de découverte de cet univers riche et varié, on ne peut que se laisser charmer par ce titre de CyberConnect2. Pour conclure il faut savoir que le jeu se découpe en deux parties et qu’il faudra compter une bonne vingtaine d’heures pour venir à bout de l’intégralité de l’aventure.

Solatorobo, cela est trop beau

Un monde unique, une patte graphique et une panoplie de personnages soignées, un gameplay simple et efficace, une intrigue prenante, des phases d’action dynamiques, une bande son et des animations dignes d’un anime Japonais, pas de doute Solatorobo, Red the Hunter s’annonce comme un des meilleurs jeux sorti sur DS. Il a surtout réussi le pari risqué d’être abordable et accessible à tous, tout en proposant un jeu riche et profond ainsi qu’une aventure complète dont on ne ressort pas indemne.

Sironimo

Les points forts

Graphiquement très joli

Un univers exclusif et raffiné

Des personnages attachants

L’ambiance sonore unique

Une histoire prenante

Un gameplay vraiment varié et pourtant accessible

Les points faibles

Un peu simple et dirigiste

La Note Le Mag Jeux Video : 18,5/20

Editeur : Namco Bandai / Nintendo

Genre : Aventure/Action

Support : Nintendo DS

Date de sortie : 1er Juillet 2011

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Sironimo

Sironimo est tombée dedans dès l’age de 5 ans, dans le début des années 80. Elle a fait ses armes sur Amstrad (cpc 6128) et Atari avant d’avoir de quoi se payer sa première console de jeu, qui est arrivée bien tard par rapport à d’autres, la PSOne. Depuis elle n’arrête plus et joue sur toutes les consoles nouvelles générations jusqu’à parler d’une de ses passions ici, avec vous, sur gamingway. https://twitter.com/siro_nimo

3 réflexions sur “Test : Solatorobo, Red the Hunter sur DS

  • ce jeux est trop beau .ji est passer des journer et des soiree dessus sans lacher la ds je le conseil a tout le monde
  • Zakira84100 > Je suis bien d’accord! :)
  • Bonjour,
    Un point faible supplémentaire est à noter : la trame principale se boucle en vingtaine d’heures. Heureusement, les quêtes annexes sont là.

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