Test : Liberation Maiden (eShop 3DS)

L’eShop de la 3DS propose de découvrir le premier titre d’une compilation appelée « Guild 01 » sortie uniquement au Japon. Cette compilation regroupe 4 jeux ou plutôt des concepts. Celui qui nous intéresse, Liberation Maiden, est une incursion de Suda 51 (Killer 7, No More Heroes) dans le monde des shoot’em up. Level-5 a-t-il été bien inspiré ? La réponse tout de suite.

Un jeu de méchas

Suda 51 s’inspire toujours largement de sa propre culture. Liberation Maiden n’échappe pas à la règle et propose aux joueurs de suivre le combat de Shoko, jeune et jolie lycéenne, pour libérer le Japon. La belle est aussi devenue la présidente du pays et dispose d’un mécha surpuissant pour détruire tous les ennemis mécanisés qu’elle va rencontrer. Les amateurs de science fiction et de mangas seront comblés tant ce titre fait penser à Macross ou Evangelion.

Un gameplay tactile

L’originalité du soft est de laisser le joueur décider du style de jeu. Le mécha qu’on contrôle à l’étrange particularité de posséder des « cellules » énergétiques utilisables aussi bien en attaque qu’en défense. En bas à droite de l’écran supérieur, on peut voir les points de vie de l’appareil ainsi que les « cellules » restantes. En effet, à chaque attaque, l’une d’elles disparaît et met un peu de temps à se recharger. Le joueur décide donc s’il veut attaquer comme un fou, sacrifiant ainsi sa défense, ou garder quelques cellules en réserve pour se faire des boucliers. On notera la possibilité de passer des missiles énergétiques à un laser qui permet un tir continu par une simple pression en haut à droite de l’écran tactile. Cette deuxième arme permet de varier un peu le gameplay en appréhendant les ennemis légèrement différemment.

Les ennemis sont facilement identifiables à l’écran car ils sont plus colorés que les paysages assez ternes du jeu. Avec le stylet, on peut cibler plusieurs éléments. Dès qu’on relâche la pression, l’attaque commence et les cibles sont automatiquement touchées. L’environnement est également destructible : les bâtiments ennemis détruits laisseront place à la nature ce qui permet de purifier la zone et d’augmenter son score.

La prise en main est rapide et facile : les déplacements se font avec le stick gauche et les attaques au stylet. Néanmoins, pour un gaucher, il n’est pas toujours évident de tirer et de se déplacer en même temps sans saisir la console de la main droite.

Un jeu trop court

Pour 8 €, on n’a droit qu’à 5 niveaux en temps minuté. Chacun d’eux est divisé en plusieurs missions, dont certaines annexes, et se terminent par un affrontement avec un boss mécanisé qui peut durer longtemps. Comptez environ 2h pour finir le jeu, après on a la possibilité de refaire les niveaux pour améliorer son score ou de jouer dans un mode de difficulté plus élevé. Rien qui augmente véritablement la durée de jeu en tout cas.

Un avis mitigé

Liberation Maiden est plus un concept qu’un jeu. Il renouvelle le shoot’em up en laissant le joueur gérer lui-même son attaque et sa défense et change un peu de rythme lors des petites phases d’infiltration. Mais sa réalisation dans l’ensemble moyenne malgré des cinématique somptueuses, l’absence de traduction en français et sa durée de vie trop faible en font juste un agréable divertissement sans réels arguments pour convaincre une grande majorité des joueurs. Un jeu pour les fans de Suda 51 et de culture nippone qui est très loin des classiques de Level 5.

Enguy

Points forts :

– Cinématiques agréables
– 3 niveaux de difficulté
– Mode multijoueur, possibilité de scoring

Points faibles :

– 4 niveaux seulement
– Jeu assez répétitif
– Rejouabilité faible
– Pas de version française

La note Gamingway : 13/20

Editeur : Level 5
Genre : shoot’em up, action
Support : eShop (3DS)
Date de sortie : 4 octobre 2012

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