Test : LEGO le Seigneur des Anneaux (Xbox 360)

lego-seigneur-des-anneaux-xbox_cover_jaquetteTous les jeux LEGO sont les mêmes, et pourtant ils sont toujours différents, tout comme le sont les différentes constructions possibles avec les  briques de la marque. Après s’être attaqué à de nombreuses et célèbres licences issues du cinéma, telles que Batman, Star Wars ou encore Harry Potter, LEGO s’attaque cette fois au Seigneur des anneaux, tiré des non moins célèbres romans de Fantasy de J.R.R. Tolkien. Petit tour sur la Terre du milieu, à la sauce brique de construction.

Un Tolkien vaux mieux que 2 tu l’auras

Tout à fait d’actualité avec la sortie de Bilbo le Hobbit au cinéma, préquelle de Lord of The Ring, LEGO le Seigneur des anneaux retrace, fidèlement, la trilogie de Peter Jackson du même nom. Les plans de caméra sont globalement  identiques à ceux dans les films et tous les personnages ainsi que les scènes cultes dont tout le monde se souvient se retrouvent dans le jeu.
Le Gameplay ainsi que les principes de base des jeux de la série reste ostensiblement les mêmes mais chaque titre possède ses caractéristiques propres ainsi qu’un level design bien différent. Diriger des personnages LEGO, casser des briques, reconstruire des structures, explorer le niveau, récolter des pièces et trouver des briques spéciales, de ce côté-là, rien n’a changé. On retrouve également la possibilité de jouer à 2, chacun contrôlant un bonhomme LEGO.
Si l’humour est toujours présent, il n’est toutefois pas dosé de la même façon à chaque fois et le fait d’avoir ajouté, depuis peu, la voix aux personnages LEGO change vraiment la narration. Dans cet épisode on retrouve d’ailleurs quelques doubleurs officiels des films originels du Seigneur des Anneaux. Une vraie plus-value !
La bande sonore est, elle aussi, à la hauteur et c’est sans surprise que l’on retrouve les thèmes musicaux bien connus de la saga.
Dans LEGO Le Seigneur des anneaux, qui suit fidèlement le déroulement des 3 films, le sérieux est de mise mais les petites touches d’humour, propre à la série sont bien là. Malheureusement parfois, elles semblent un peu inappropriées surtout compte tenu du ton épique et dramatique global véhiculé par cette aventure légendaire. L’accent est clairement mis sur l’aventure, et l’on n’en attendait pas moins.

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Mi-elfe, mithril et semi-homme

Dans cet épisode le gameplay change un peu de ce que l’on est habitué à voir et nous propose deux modes de jeu sensiblement différents qui alternent. D’abord les moments passés sur la Terre du milieu, sorte de vaste terrain de jeu qui fait un peu penser à un monde ouvert, et d’autres niveaux plus scénarisés, dirigistes, qui retracent des scènes complètes des films, où il faudra suivre un chemin tout tracé. Le premier fait forcément penser à un style plus orienté RPG. Les quêtes secondaires sont nombreuses et il sera possible de passer un temps fou à parcourir ces espaces sans se lasser. La carte deviendra donc un élément indispensable, et ça tombe bien car certaines statues spéciales permettent de découvrir plusieurs éléments cachés de la Terre du milieu et aident considérablement dans la progression. Il sera même possible de se téléporter d’un bout à l’autre du vaste monde afin de faire ou refaire certains niveaux en mode libre par exemple. Notons également que des briques transparentes marquent le chemin de la quête principale et permettent de s’y retrouver, tel le Petit Poucet perdu dans la forêt. Toutes ces précisions s’avèrent d’ailleurs assez vite indispensables, surtout pour ceux qui voudraient finir le jeu à 100%.

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Go ! Go ! Golum !

Autre changement notable, le fait de pouvoir prendre plusieurs objets et de les conserver dans une sorte d’inventaire sous forme de roue que l’on peut consulter à tout moment dans le jeu. Ainsi certains personnages tel que les hobbits peuvent bénéficier de leur arme, mais également de nombreux objets tels qu’une pelle, une canne à pêche ou encore un poêle à frire. Les actions que le joueur peut alors réaliser avec ces nombreux objets permettent d’appréhender différemment le jeu et d’en faire quelque chose de plus profond.

Lorsqu’il s’agit des autres niveaux, plus linéaires, le scénario bien connu reprend le dessus et permet de revivre les moments clés de la Communauté de l’anneau, des Deux Tours et du Retour du Roi. Parfois d’ailleurs, on pourra reprocher au jeu une certaine linéarité et des passages trop scriptés, comme par exemple le combat contre le Troll des cavernes assez difficile à suivre.
Comme d’habitude dans les jeux LEGO, chaque personnage a ses propres caractéristiques et il faudra régulièrement jongler de l’un à l’autre. Ainsi Gandalf par exemple peut user de magie grâce à son bâton, les hobbits se faufilent dans les ouvertures minuscules et utilisent de nombreux objets, Legolas possède un arc et peut sauter plus haut, le nain peut casser de nombreux rochers ou enfoncer un sol déjà fissuré et ainsi de suite. On est impatient de découvrir quel nouveau personnage on va pouvoir contrôler et l’apogée du choix arrive bien sûr lorsque la communauté des 9, la Communauté de l’anneau, est réunie.
Lors de parties à deux, on peut également souligner le fait que, parfois, un joueur vit une scène, pendant que son camarade de jeu est dans une toute autre ambiance qui se déroule en parallèle. Ces phases de jeu à deux, souvent complémentaires, sont un vrai régal !

Bref, tous les ingrédients sont réunis pour en faire un bon jeu LEGO et c’est d’ailleurs le cas. Visuellement le jeu est beau, et un soin tout particulier a été apporté aux décors, très fidèles à ceux des films, autant que peut l’être un environnement essentiellement construit en LEGO. Le travail sur les ombres et les lumières et lui aussi remarquable et la bande son est de bonne facture.

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LEGO le Seigneur des Anneaux et un bon jeu LEGO qui a su reprendre les fondements qui ont fait le succès de la série et revoir le gameplay afin d’y ajouter quelques améliorations notables et plus appropriées à cette grande quête homérique. Monde semi-ouvert, inventaire disponible pour les personnages, différentes phases de jeu, décors plus poussés, tous les ingrédients sont là pour faire de ce titre un hit. Pour tous les fans de la trilogie de Peter Jackson et de l’univers Héroic Fantasy de Tolkien je n’ai qu’une chose à dire : foncez tête baissée retrouver Frodon, Gandalf et Golum et arpentez  la Terre du milieu !

Sironimo

Points forts :

–          Un monde semi-ouvert
–          L’univers respecté
–          Les nombreux personnages
–          Un inventaire disponible
–          Décors et lumières soignés
–          Les doubleurs

Points faibles :

–          Toujours quelques problèmes de caméra
–          Parfois trop scripté

La note Gamingway : 17/20

Editeur : Warner Interactive
Genre : Action / Aventure
Support : Xbox 360, PS3, PC, 3DS, DS, Wii et PS Vita
Date de sortie : 23 novembre 2012

 

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