Test : Dungeons III Complete Collection (PS4)

En 2017 sortait Dungeons III, un dungeon-Keeper-like très sympathique. En 2020, on a droit à The Complete Collection, c’est-à-dire le jeu, ses mises à jour et ses sept DLC. De quoi rénover son donjon ? Voyons cela ensemble.

Le retour du Mal, encore une fois !

Bien entendu, le jeu original n’a pas été modifié, si ce n’est des mises à jour pour corriger quelques défauts. On retrouve donc le contenu de Dungeons III, et sa vingtaine d’heure de jeu, à l’identique. Ceux qui ont déjà fait la première version vont donc se ruer sur les DLC.

Des DLC variés

Realmforge Studios a tenu compte des critiques des joueurs, qui visaient surtout le manque de diversité, pour son contenu téléchargeable plutôt bien fourni :

  1. Il était une fois
    Le Mal absolu se rend dans le royaume de la Bonne fée. Cette créature incarnant le Bien jusqu’à l’écœurement fournit aux héros des potions revigorantes et multiplie les actions charitables. Avec l’aide de quelques héros ensorcelés et d’un troupeau de moutons explosifs, le Mal absolu va mettre fin à cette histoire rose bonbon !

    Caractéristiques :

    • 3 cartes de campagne avec des dialogues audio
    • 3 nouveaux antres du Mal
    • Nouveau boss ennemi : la Bonne fée
    • Nouvel ensemble de textures pour le donjon
  2. Le mal des Caraïbes : donne accès à 3 nouvelles cartes, ainsi qu’au même nombre d’antres du mal. Vous avez aussi accès à un nouvel ensemble de textures et à la tenue de Thalya la pirate.
  3. Le Seigneur des rois : ce DLC surprend car on commence par incarne le roi Arcturus (Arthur), de retour de sa quête du Saint Graal, et qui constate que son royaume a été dévasté par le mal. Il souhaite donc le reconquérir, mais c’est sans compter le mal absolu. Encore 3 cartes de campagne, 3 nouveaux antres du mal, le boss Arcturus et un ensemble de nouvelles texture pour le donjon.
  4. Choc des dieux : cette fois, la déesse de la lumière veut détruire le mal absolu. Une nouvelle longue campagne attend le joueur, qui va découvrir de nouvelles mécaniques de jeu, des pièges et des sorts supplémentaires. Des avants-postes peuvent être contrôlés par les deux camps, pouvant faire vite changer le cours des batailles. Un nouveau mécanicien permet aux forces du bien de mieux pénétrer le donjon, rendant sa défense vitale. Un DLC pour les joueurs les plus aguerris !
  5. Un DLC inattendu : les héros survivants sont forcés de trouver refuge chez la Reine de la Forêt. Le mal absolu va donc tout déboiser dans cette campagne de 3 nouvelles cartes, avec une nouvelle unité et un nouveau boss, la Reine de la Forêt.
  6. Les derniers mots célèbres : le narrateur en a marre de commenter le jeu et décide de devenir le nouveau méchant. Un combat s’engage alors sur 3 nouvelles cartes de campagne. L’occasion de découvrir de nouveaux ennemis, qui vont faire apparaître des appareils dans le donjon. Si on ne s’occupe pas de ces derniers rapidement, ils font apparaître des pièces, détruisant tout ce qui était construit, et faisant venir des ennemis. Un DLC avec beaucoup de dialogues, le doublage étant toujours aussi soigné.
  7. Une multitude de cartes : trois nouvelles cartes d’escarmouches, trois nouvelles missions («Les pierres de l’appel», «Les cadavres de la montagne mortuaire» et «Enterrer le Golem»), ainsi que la possibilité de jouer en solo ou en coopération avec des amis.

La meilleure version

Dungeons III Complete Collection devient ainsi la meilleure version du jeu, notamment grâce à ses nombreux DLC qui apportent un vent de fraicheur sur le jeu. On pourra toujours reprocher ses graphismes cartoon et son humour parfois lourd, mais c’est ce qui fait le charme du jeu. Il faut cependant une solide culture geek pour comprendre toutes les références. Le contenu additionnel augmente considérablement la durée de vie du jeu, rajoutant plusieurs dizaines d’heures sans problème, sans parler de la rejouabilité grâce aux modes multijoueurs.

Dungeons III Complete Collection mélange toujours aussi bien gestion et stratégie, sans se vouloir trop complexe. Certains pourront lui reprocher quelques lenteurs et un manque de profondeur, mais l’ambiance parodique est toujours aussi excellente, à condition d’y adhérer. Les sept DLC et mises à jour corrigent les défaut du jeu original et apportent un lot de nouveautés bien pensés. Le charme agit toujours, et cette fois on peut jouer à plusieurs, même en coopération !

Enguy

Points forts :

– Un univers toujours aussi parodique très amusant
– Des graphismes de cartoon agréables
– DLC nombreux et variés
– Version française brillante

Points faibles :

– Un peu difficile à maîtriser
– Il faut s’habituer aux commandes
– Les références/allusions ne seront pas toujours bien comprises
– Temps de chargement longs

LA NOTE : 17/20

Développeur / Éditeur : Realmforge Studios / Kalypso Media
Genre : stratégie, gestion
Supports : Mac, PC, PS4, XBOX ONE
Date de sortie : 26 juin 2020

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