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Test de De Blob 2 (Xbox 360)

De Blob, qui avait su trouver son public sur Wii, revient maintenant en visant plus large puisqu’il sera possible de découvrir De Blob 2 sur différents supports, à savoir sur Xbox 360, PS3, Wii et DS.
Le joueur devra une nouvelle fois sauver le monde de la grisaille et de la morosité en repeignant tout sur son passage. De Blob 2 semble proposer des niveaux vraiment denses et plus variés, des ennemis diversifiés, des bonus à la pelle et un humour toujours bien présent. Mais qu’en est-il vraiment ?

Mets ton Blob il fait chaud !

C’est avec plaisir que l’on retrouve donc le petit Blob, accompagné de sa fidèle amie Pinky, juste après la libération de Chroma City. Une petite vidéo déjantée et rigolote nous refait vivre cette grande victoire, mais hélas, le terrible Compagnon Noir semble en avoir réchappé et aurait même atterri sur les îles du Paradis, non loin de là. Ni une ni deux, De Blob et Pinky se dévouent pour aller voir ce qui se trame, et bien leur en prend car, une fois arrivés sur ce qu’ils pensaient être une île de rêve, idéale pour les vacances, bordée de plages de sable fin et de cocotiers, ils découvrent en vérité le royaume de la grisaille, de la pollution à l’encre et des habitants assujettis. Pas de doute, l’ignoble Comandant Noir n’est pas étranger à tout cela, et c’est au joueur que reviendra la lourde tâche de redonner ses couleurs et sa joie de vivre à l’île et à ses occupants.

Le titre de THQ mise tout autant sur une débauche de couleurs que de sons, et ce dès le menu du jeu, très dynamique et rythmé de « scratchs ». C’est presque à la manière d’un D.J. que l’on choisit ses options et son mode de jeu. Graphiquement, on se sent tout de suite embarqué dans une sorte de tag vivant, ultra-coloré et rigolo et ce n’est pas le déroulement de l’histoire qui démentira cette impression, au contraire. Chaque niveau étant introduit par une cinématique délirante et survoltée, sans parole mais très explicite sur la situation, on sait tout de suite à quoi s’attendre. Les temps de chargement quant-à-eux sont très bien utilisés par une sorte de B.D. explicative de quelques cases qui présente la suite des événements et que le joueur fait lui-même apparaitre. Plutôt réussi !
Graphiquement De Blob 2 nous plonge dans une sorte de comics moderne très animé, aux personnages plutôt expressifs et hauts en couleur. Un vrai dessin animé interactif ! Pas étonnant, surtout lorsqu’on sait qu’un partenariat avec SIFI a été mis en place, ce qui laisse prévoir qu’un cartoon basé sur l’univers de De Blob verra prochainement le jour. Les niveaux en 3D fourmillent de détails et les environnements recréés sont très agréables à parcourir. Le jeu est très fluide, rapide et dynamique.

Le petit Blob, une boule sur-vitaminée, rebondissante et pleine de bonnes intentions, guidé par Pinky, apprend d’abord à se déplacer, puis à emmagasiner de la peinture grâce à son corps et à ensuite repeindre tout le décor simplement en passant dessus. Il peut tout aussi bien rouler ou sauter pour atteindre des objectifs en hauteur, verrouiller une cible à l’aide de la gâchette gauche dans le but de mieux bondir dessus, et apprendra par la suite à « rouler » sur les murs, sur de grandes distances ou à effectuer des charges sur des ennemis. La prise en main se fait plutôt facilement malgré les gâchettes qui sont souvent mises à contribution. Pour le reste, le Blob n’utilise que le bouton A pour accomplir des sauts et le joueur pourra choisir d’utiliser ou non le bouton Y qui permet de s’aider d’une sorte de boussole qui le guide vers le prochain objectif à atteindre et vers les couleurs les plus proches.
Attention tout de même à ne pas tomber dans l’encre laissée par votre ennemi et qui, à l’image d’une sinistre marée noire, enduira votre Blob d’une épaisse couche visqueuse couleur goudron. Au mieux il faudra trouver un point d’eau pour « se laver » avant de repartir vers les sources de couleurs, au pire, si vous restez trop longtemps exposé, cela peut carrément vous faire perdre une vie.

La jauge de peinture comporte 100 « coups de pinceau » maximum, ce qui permet de repeindre plusieurs bâtiments et de redonner vie au décor ou aux arbres dévastés. De Blob devra offrir de la couleur aux bâtiments ternes, libérant ainsi ses occupants. Ensuite, il devra les repeindre pour les délivrer de leur coquille blanchâtre qui les emprisonne et qui coupe même leurs émotions. Différents défis verront ainsi le jour, comme libérer en un temps imparti tous les villageois, ou enduire un édifice uniquement d’une seule couleur prédéfinie, sauver tous les arbres ou encore détruire toutes traces appartenant au vil Camarade Noir et à sa manufacture de destruction : l‘entreprise ENKR. Plus dur qu’il ni parait car le Blob se roule avec aisance dans les différentes flaques colorées qui jalonnent le niveau et, arriver à trouver et à garder la bonne couleur, relèvera parfois de l’exploit, surtout lorsque les choses se compliquent. Au fur et à mesure du jeu, les couleurs se mélangent et certains bâtiments exigent d’être peints de plusieurs couleurs spécifiques. Ainsi, un mélange de bleu et de jaune donnera du vert et si ce n’est pas la couleur que vous voulez, il faudra faire prendre un bain d’eau à votre Blob et recommencer le défi.

De nombreux bonus jalonnent le sol et se cachent dans tous les recoins : vies supplémentaires, « option de style » qui permet de marquer plus de points en peignant les maisons, ampoules qui sont en fait des « remix » ou des bonnes idées et qui permettent, en quantité suffisante, « d’acheter » des améliorations pour votre Blob, super-charge, Boost arc-en-ciel qui permet de délivrer automatiquement la bonne couleur lors de défis de peinture, etc…

Mille couleurs

Au fur et à mesure que le niveau prend vie sous les coups de pinceau de notre ami, des notes de musique funky ou jazzy font elles aussi leur apparition dans le monde jusque-là bien trop silencieux et sinistre. L’ensemble se colore et la joie reprend sa place. Après avoir délivrée toute l’île Paradis, sorte de vaste tutorial des bases du jeu, De Blob se retrouve propulsé vers Prisma City, la capitale et là, les choses se compliquent. La secte du Blanchisme semble avoir envahi la ville et tout ici a perdu son éclat, sa bonne humeur et ses couleurs. Papa Blanchiste et ses fidèles se préparent à gagner l’élection grâce à leur parti Blanchiste et les conséquences seraient alors terribles. Le Camarade Noir ne serait-il pas une fois de plus derrière tout ça ? Quoiqu’il en soit, le Blob devra libérer et recolorer Downtown, les docks de la ville, le cinéma, l’opéra, la mairie et bien d’autres lieux rendus tristes et ternes.
Les différents niveaux sont ici entièrement en 3D et la ville semble ainsi s’étendre à perte de vue procurant une bonne sensation de liberté. Lorsque De Blob se retrouve face à une plaque d’égout ou un bâtiment, il aura parfois la possibilité d’y entrer pour voir ce qui ne tourne pas rond. A ce moment-là, le niveau se déroule en 2D, à la manière d’un jeu de plateforme classique. Il faudra sauter au-dessus de trous, activer des interrupteurs, éviter les pièges, libérer les membres envoutés de la secte et venir à bout de tous les obstacles avant de ressortir à l’air libre.

On peut parfois reprocher à la 3D, aux mouvements vifs de caméra et à l’impossibilité de « dézoomer » de donner un peu le vertige et de faire perdre ses objectifs de vue, mais malgré tout le jeu reste assez clair et toujours amusant.

Une fois chaque objectif de niveau atteint, le joueur a la possibilité d’accéder à la zone suivante ou de terminer complétement la libération de son secteur et d’effectuer des missions bonus. Ainsi, il pourra acquérir plus de Remix (les ampoules d’améliorations), plus de points et des médailles de bronze, d’argent ou d’or. Il pourra redonner vie à tous les arbres, libérer tous les habitants, repeindre tous les bâtiments, redonner de la couleur aux affiches, faire disparaitre toutes traces de l‘entreprise ENKR, obtenir des bonus de styles et le tout jusqu’à 100%.

Un mode collaboration permettra à un deuxième joueur de contrôler Pinky et de tirer sur certains éléments. Dans le menu, outre les options, il sera possible de visualiser les bonus débloqués en cours de jeu, tel que des vidéos, des galeries d’images et les notes d’aide de Pinky. Les différentes améliorations disponibles seront également présentes avec la possibilité d’augmenter le nombre de vies de Blob, sa taille maximale pour transporter de la peinture, les munitions du joueur 2, l’armure maximum de Blob, et de diminuer le cout d’une charge sur les ennemis qui est de plusieurs unités de peinture. Ainsi, votre personnage deviendra plus fort et mieux équipé pour affronter la suite du jeu.

Un mode Multi Blob est aussi de la partie sous la forme de mini-jeux à débloquer. Deux joueurs s’affrontent alors en local dans des défis de rapidité ou de récolte de points. Certains jeux vous demanderont également de collaborer pour arriver à vos fins. Le jeu perd malheureusement un peu en fluidité dans ce mode de jeu mais le challenge reste intéressant et rallonge la durée de vie du « soft » déjà honorable.

De Blob 2, encore plus déjanté et technique que son prédécesseur, nous offre une nouvelle aventure colorée, drôle et rafraichissante. Les joueurs débutants ou avertis y trouveront leur compte grâce aux nombreux défis et bonus présents au cours de l’histoire et le passage des niveaux en 3D aux niveaux en 2D révèlent toute la richesse de ce nouveau volet. A découvrir donc absolument !

Sironimo


Points forts :

– L’univers graphique et musical du titre

– L’alternance des niveaux en 3D et en 2D

– Les personnages attachants et l’humour

– Un challenge adapté aux différents joueurs

Points faibles :

– La 3D et les mouvements de caméra qui peuvent donner le tournis à certains

– Pas de mode online

 

 

La Note Le Mag Jeux Vidéo : 16,5/20

Editeur: THQ

Genre : Plateforme

Support: PS3, XBOX 360, Wii, DS

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Sironimo

Sironimo est tombée dedans dès l’age de 5 ans, dans le début des années 80. Elle a fait ses armes sur Amstrad (cpc 6128) et Atari avant d’avoir de quoi se payer sa première console de jeu, qui est arrivée bien tard par rapport à d’autres, la PSOne. Depuis elle n’arrête plus et joue sur toutes les consoles nouvelles générations jusqu’à parler d’une de ses passions ici, avec vous, sur gamingway. https://twitter.com/siro_nimo

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