PCPS4TestsXbox One

Test de Battlefield 1: l’horreur de la guerre sublimement retranscrite

jaquette-battlefield-1-xboxoneBattlefield 1 s’est annoncé comme l’un des meilleurs jeux de la saga dès son premier trailer. Le sujet qu’il traite et son retour aux sources en repartant de 1 inaugure de très lourds changements pour la licence. Mais toute cette hype est-elle vraiment justifiée ? Voyons cela. 

N.D.L.R : Pour ceux qui ne sont pas au courant, l’armée française est absente du jeu (il semblerait qu’elle arrive plus tard en DLC). Je suis comme la plupart d’entre vous, déçu et blessé par cet oubli, ou tout simplement cette volonté des développeurs d’écarter ainsi la mémoire des nombreux hommes qui sont morts pour défendre notre pays, mais à aucun moment je ne prendrais cela en compte dans le test, les développeurs ont fait un choix qui leur incombe et que l’on se doit de respecter, car il n’affecte en aucun cas le jeu.

Il faut sauver les soldats, Ryan

La première guerre mondiale a été l’une des plus terribles guerres que notre monde ai connu. Si on parle bien plus de la seconde, l’histoire se rappelle malgré tout des horreurs qui ont pu exister en 14-18 et la coalition EA/DICE vient nous rafraîchir la mémoire.

La campagne se divise en 5 missions (elles-mêmes divisées en sous parties) + un épilogue. Pour commencer, je parlerais de ce dernier, car il est pour moi le plus réussi. On commence très fort, avec un assaut frontal dans le no man’s land, cette étendue dévastée ou l’on ne trouve que mort et désolation. Le jeu est scripté afin que vous mourriez au maximum, la moindre erreur est fatale et à votre mort, vous voyez un message indiquant les années de naissance et de mort de votre soldat avant d’en incarner un nouveau. C’est pour moi une excellente idée qui est très marquante, on vous rappelle que la guerre n’est pas un jeu et que sur le front vous n’avez pas de seconde chance. La mise en scène est elle aussi parfaite, on voit vraiment tout ce que la guerre à de plus horrible à offrir, qu’on parle des cadavres qui s’empilent, des soldats couverts de boue combattant sans peur, des décors ravagés par les tirs d’obus incessants ou encore des hommes dérivant sur le champ de bataille, totalement désorientés. Pour moi, jamais un FPS n’a été aussi représentatif de ce qui se passe réellement sur le terrain, à ce stade ce n’est plus un jeu, mais une terrible reconstitution.
battlefield_1_2016_gamingway_fps_test-5

Les autres missions nous emmènent sur tous les fronts (infanterie, cavalerie, aviation, marine et infanterie mobile(char)). Chacune d’entre elles nous raconte l’histoire d’un soldat que la guerre à changé pour toujours. On commence en voyant des images de leurs passés. Aucun d’entre eux n’était destiné à devenir un héros, ou même à connaitre les champs de bataille… Pourtant, la campagne nous fera découvrir ce qui, peu à peu, les a poussé à changer, à se surpasser afin de survivre aux horreurs auxquelles ils ont dû faire face. Concrètement, l’évolution de l’histoire est vraiment bien ficelée, on s’adapte à de nombreuses situations mélangeant phases de pilotage, batailles épiques et infiltration, le tout en découvrant une histoire pleine d’héroïsme et de tristesse, c’est un succès !

battlefield_1_2016_gamingway_fps_test-7

La grande guerre offre un grand contenu

Outre la campagne, la saga Battlefield est surtout connue pour son mode multijoueur. Ce dernier vous propose de jouer l’une des quatre classes du jeu (assaut, médecin, soutien ou éclaireur) dans des champs de bataille divers et variés. La technologie et les décors offerts par la première guerre mondiale permettent de revenir sur un gameplay bien plus traditionnel, on sera donc confronté à quelque chose de moins nerveux que les précédents opus, mais les sensations de jeu sont pour moins bien meilleurs. Le seul reproche de gameplay que je pourrais faire serait lié au sniper et au chevaux… le premier étant moins réaliste (ou plus ? En tout cas, bien différent du Battlefield 3 auquel j’avais joué) et le second étant bien trop fort et ridicule dans le contexte (le cheval étant un peu trop résistant aux tirs).

battlefield_1_2016_gamingway_fps_test-3

Tout comme dans les autres opus, on retrouve de nombreux modes de jeux, (ruée, conquête, match à mort, etc.), mais on se concentrera sur le meilleur d’entre tous, qui est également la grosse nouveauté de la licence : le mode opération. Ce mode est une sorte de campagne multijoueur interactive. Disponible à 40 ou 64 joueurs, il nous emmène dans les batailles les plus épiques jamais vues dans un FPS, dont l’objectif est de prendre ou défendre des positions sur une carte gigantesque. Chaque partie se divisera de la sorte : les attaquants ont 3 assauts pour réussir à prendre l’intégralité de la carte, s’ils y arrivent, une autre carte se débloque (4 opérations de 3 cartes au final), sinon les défenseurs gagnent. Ces batailles demandent une énorme coordination (surtout pour l’attaque) et donne un tout autre sens aux escouades.
Concrètement, c’est LE mode de jeu qui fait le succès de cette opus, on peu facilement imaginer l’apparition de DLC autour de celui-ci (notamment avec la France ?) et c’est avec plaisir qu’on en redemande ! Seul point négatif ? Une partie d’opération peut durer jusqu’à 2h30, assurez-vous d’avoir le temps avant de vous lancer, donc.

battlefield_1_2016_gamingway_fps_test-6

La personnalisation d’arme à été un peu revue à la baisse, ici pas de possibilité de débloquer des centaines d’accessoires pour rendre les armes plus performantes, on pourra juste débloquer plusieurs modèles et surtout des apparences. Pour cela, il faudra collecter (ou acheter) des caisses d’armes à la façon de counter-strike, puis acheter les éléments débloqués avec des bons de guerre qu’on acquiert avec les niveaux.

Nominé aux oscars

Bon, on ne va pas tergiverser, cet opus est quand même d’une ultime beauté ! La saga n’avait pas proposé de grosse innovation depuis Battlefield 3, mais là, tout est parfait. Les décors sont vraiment magnifiques, les bâtiments toujours plus destructibles, franchement on a vraiment l’impression de voir un film documentaire (du moins sur la forme), et ça, sans parler de la campagne ! On retrouve également la météo qui vient chambouler le jeu, d’immenses brouillards peuvent se lever en pleine partie rendant la défense d’un point plus difficiles, ou la pluie peut s’abattre rendant le terrain boueux se qui freine la progression des chars.

battlefield_1_2016_gamingway_fps_test-4

Coté sonore, on a également du lourd. Les SFX sont très réussis, on peut entendre le bruit des balles qui sifflent à coté de nos oreilles, qui retentissent au loin, ou qui ricochent sur le décors de façon très précise (c’est très immersif avec un bon casque). La musique épique quand à elle colle parfaitement à l’univers du jeu et surtout elle peut parfois booster les troupes ! Je pense notamment à la musique et aux rugissements des soldats qu’on peut entendre après la capture d’un secteur donnant une petite poussé d’adrénaline lorsqu’on charge vers l’objectif suivant.

battlefield_1_2016_gamingway_fps_test-1

Le seul défaut que je peux trouver au jeu c’est une fois de plus les gros problèmes de glitchs et autre bugs auxquels on est confronté, on peut comprendre au vu des possibilités offertes aux joueurs mais ça peut parfois ruiner l’expérience de jeu.

Non à l’armistice

Le titre de ce paragraphe est un peu limite, mais clairement quand on voit la perfection de cet opus on ne veut pas que cela s’arrête. Malgré une campagne qui dure 3 à 4h (ce qui est une bonne chose tant elle est intense) on dispose d’un contenu multijoueur quasi-illimité, l’immersion sur le front est totale et la direction artistique plus magnifique et réaliste que jamais, on a hâte de voir les futures DLC en espérant qu’ils soient assez imposants.

Dkpsuleurr

Points forts :

  • L’immersion
  • La campagne
  • Les opérations
  • La direction artistique
  • LE système de coffre pour les skins

Point faibles :

  • Les bugs / glitchs
  • Le cheval un peu OP

La Note : 19/20

Développeur : Dice
Éditeur : Electronic Arts
Genre : FPS
Supports : PC, PS4, XBOX ONE
Date de sortie : 21 octobre 2016

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *