Test : Blazblue : Central Fiction (PS4)

Nostalgique des jeux de combat 2D nerveux, rassurez-vous, le studio Arc System Works nous a concocté la suite de BlazBlue et peut-être la fin de ce cycle « Ragna the Bloodedge ». Certes, on a été plutôt gâté, cette année, en terme de jeux de baston, avec entre autres Guilty Gear Revelator, KOF XIV et Street fighter V. Du coup, la bataille pour remporter le titre de meilleur jeu de combat fait rage et la concurrence est féroce. Est-ce que Blazblue va tirer son épingle du jeu ? Vous allez le savoir tout de suite !

Un peu d’histoire

L’histoire pour un jeu de combat, pffff quel blague ! Eh bien non, ici, un vrai petit visual novel digne des plus grands mangas a été écrit pour votre plus grand bonheur. L’histoire du jeu se situe directement à la suite du précédent épisode Blazblue Chrono Phantasma. Mais ne vous inquiétez pas les nouveaux, le studio Arc System Works a tout prévu : pour ceux qui ne connaissent pas l’histoire, vous pouvez demander un résumé qui prendra quand même 30 minutes. Voici rapidement le contexte :
L’humanité était sur le point de disparaître à cause d’une créature appelée « Black Beast », quand soudain 6 héros surgirent pour sauver le monde, en créant un nouveau moyen de combattre, le « Ars Magus », fusion de la science et de la magie. Un gouvernement, le NOL fut créé pour gouverner le monde sous l’égide de l’Ars Magus, mais rapidement, cela créa 2 camps, ceux qui pouvait maîtriser ce nouvel art, et ceux qui ne le pouvait pas. Ainsi, se déclencha une guerre. Ragna, un rebelle qui lutte contre la toute puissance du NOL et armé d’un puissant artefact appelé Azure Grimoire, arrive par ses actions à contrecarrer le gouvernement et devient alors l’ennemi public numéro 1. L’histoire de Blazblue raconte donc l’histoire de la lutte entre le NOL et les rebelles dirigés par Ragna.


Clairement, dans ce dernier épisode, les développeurs se sont vraiment lâchés sur l’aspect narratif dans BlazBlue. En effet, dans le mode histoire, il y a plus d’une centaine de chapitres. Et pourtant, on ne s’ennuie pas, l’action et les rebondissements s’enchaînent à vitesse grand V. Ici, on ne se trouve pas devant un chapitre de manga, mais carrément devant plusieurs tomes, vous en aurez pour des heures et des heures de bonheur. De plus, on sent que le scénario a été très travaillé, trop même, car de temps en temps vous serez un peu perdu par la quantité d’informations reçues. Par contre, vous apprendrez tout des relations entre les protagonistes et les enjeux. On peut vraiment saluer la performance de Arcsoft sur ce point. Last but not least, les scènes cinématiques ainsi que les dessins qui agrémentent les dialogues sont tous simplement magnifiques et ça, dès le début, avec la scène d’introduction du jeu, où on a tout simplement l’impression de regarder un grand manga animé. Je ne saurais trop vous recommander de regarder cette introduction sur Youtube et vous serez juste impressionné.

    

Le gameplay

Sans surprise, nous avons affaire à un jeu de combat 2D, dont les règles sont standards : faites baisser la jauge de vie de votre adversaire jusqu’à 0 avant qu’il fasse de même. Mais par contre, les mécanismes qui font la force de Blazblue fonctionnent à merveille. C’est à dire, une grande accessibilité pour jouer, mais besoin d’une grande technique pour vraiment briller.
Les bases de Blazblue restent identiques : 3 boutons pour les attaques standards : faibles mais rapides, moyennes, fortes mais lentes et 1 bouton de coup spécial appelé le « drive » qui est vraiment caractéristique de chaque personnage et vraiment différent les uns des autres. Ainsi, Litchi plantera son bâton au sol pour l’utiliser plus tard en combo surpuissant, comme une épée de Damoclès au-dessus de la tête de son adversaire, alors que Noël pourra déclencher un tourbillon d’attaque aux pistolets… On retrouve également une jauge d’attaque qui se remplira au fur et à mesure des coups portés, afin de déclencher des coups spéciaux, voire l’astral finish qui permettra de conclure le combat en beauté avec une animation magnifique, digne des grands dessins animés de combat. On retrouve également la garde en allant en arrière, mais aussi une barrière, qui est plus efficace mais consomme une barre de protection. On peut aussi contrer en lançant un « cancel » qui est une attaque plus rapide que celle de l’adversaire pour arrêter son enchaînement. Le mode « Overdrive » permet également de rendre son personnage beaucoup plus puissant, mais aussi d’activer ses supers attaques. Par exemple, il est aussi possible de lancer un « exceed Accel » lorsque l’overdrive est lancé pour retourner une situation désespérée. Oui oui oui, que de possibilités dans ce jeu de combat où clairement rien n’est joué tant que la barre de vie l’adversaire n’est pas complètement vide. Vous l’aurez compris, il ne faut rien lâcher et ne pas hésiter à changer de stratégie de combat pour gagner ses combats tellement les possibilités sont multiples. De plus, Blazblue récompense les joueurs agressifs, car une jauge d’Active Flow donnera des attaques spéciales aux personnes qui attaquent, alors qu’une pénalité sera donnée au joueur qui ne cessent de défendre.

   

Sur le plan du nombre de combattants, les studios Arc System Works nous ont gâtés !!! En effet, ils battent encore un record pour atteindre pas moins d’une trentaine de héros, dont 5 nouveaux jouables dans cet épisode, et ce qu’il y a de plus impressionnant, c’est que cela fait 33 manières de jouer vraiment différentes. Les méthodes de combat, les coups spéciaux, les temps d’intervention sont tous singulièrement différents, et vous aurez vraiment 33 façons de combattre à apprendre. Allez, rien que pour vous, voici un petit résumé des spécificités de quelques combattants, ce qui vous aidera à trouver votre style de jeu.

Ragna : surprend avec son drain de vie, ne jamais abandonner
Shoto, Kagma : classique, il faut maîtriser les enchaînements
Arakune : maudissez vos adversaires
Platinum : grosses gestions de ses pouvoirs
Carl : utilisation de 2 persos
Terumi : utilisation de grappin
Hibikini : rapide et spécialiste de la téléportation
Hazama : accumulez de l’énergie pour sortir un super coup spécial
N° 13 et N° 12 : si vous gardez vos distances, la victoire est acquise
Noël : gros dégâts de zone
Nine : magie à charger
Litchie : utilisation d’un bâton comme piège
Yuuki : enchainement vraiment rapide
Relius : 2 perso
Platinum : magie imprévisible
Arakune : surprend, car on ne sait pas d’où vient l’attaque

    

Un peu de technique

Sur le plan de la technique, même si nous avons affaire à un jeu 2D esprit « old school », eh bien, tout est remarquable. On commence par les graphismes. Je ne reviens pas sur les scènes cinématiques et les images de dialogues qui sont splendides. Mais, même pendant les combats, on remarque la beauté et le travail effectué. En effet, les décors de fond, mélangeant 2D et en 3D, sont magnifiques et détaillés. Ils sont de plus animés, et tout ça sans affecter le combat en premier plan. C’est juste impressionnant. Les sprites des combattants sont immenses et très détaillés également, avec des animations sur tout le corps. Les mouvements des personnages sont fluides et travaillés et lors des gros coups spéciaux, c’est un bonheur de voir la scène cinématique qui conclue un coup final.
Sur le plan de l’ambiance sonore, même constat, on retrouve les bruitages de coups donnant l’impression de puissances, tout ça accompagné par une musique rock tonitruante. Certains pourront trouver la bande son peut-être trop agressive, mais en tout cas, tout le monde s’accordera pour dire qu’elle s’harmonise parfaitement bien au jeu.
Concernant la durée de vie du jeu, vous n’avez aucune crainte à avoir, vous en aurez pour votre argent. On commence par un mode tutoriel qui est un passage obligé pour les personnes qui ne connaissent pas BlazBlue et qui propose d’apprendre sous forme de missions à réaliser pour apprendre les concepts du jeu. Ensuite, le mode histoire prendra environ 8 heures. Mais ce n’est que le début. Vous aurez ensuite le mode Arcade à terminer qui vous apportera des détails supplémentaires sur les relations interpersonnelles entre les personnages. Vous aurez donc besoin d’une 40 d’heures supplémentaires pour y arriver à bout. On peut encore rajouter le mode « score attack » pour faire les plus beaux combats, Speed Star qui vous imposera des coups à réaliser, le mode abyss qui est une sorte de beat’m up avec des vagues d’ennemis, unlimited Mars 1 VS 10 avec des ennemis avec magie illimitée, un mode Grym of the Abyss qui est un peu un jeu de combat/RPG, etc…
Et bien sûr, plusieurs modes online pour se mesurer à d’autres joueurs à travers le monde et déterminer son classement mondial. On remarquera tout particulièrement un salon de 32 joueurs pour faire un tournoi digne des plus grands salons eSport.

Pour conclure

L’année 2016, qui a été particulièrement fournie en jeux de combat, s’est terminée en beauté avec BlazBlue : Central Fiction. On sent que le studio Arc System Works a mis le paquet pour ce dernier épisode de Blazblue. Ce dernier volet est tout simplement plus beau, plus grand, plus fourni, plus impressionnant que tous les autres jeux de combat. Le studio signe tout simplement le meilleur jeu de combat de tous les temps et BlazBlue devient tout simplement la nouvelle référence du jeu de combat 2D.

Points Forts

  • Graphismes splendides
  • Une collection de perso avec leurs spécificités
  • Plein de mode de jeu
  • Durée de vie de folie

Points Faibles

  • De temps en temps un peu brouillon, car les possibilités sont énormes
  • C’est déjà la fin de la saga ?

Éditeur : Aksys Game
Développeur : Arc System Works  
Genre : jeu de combat
Plateforme : PS4
Date de sortie : 19 novembre 2016

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