Test : 3D Fantasy Zone II (3DS – eShop)
Pour peu que l’on soit un joueur à l’affût du retour de certaines licences lancées dans les années 80 et 90, on attend désormais impatiemment chaque 3D Classic de Sega. C’est au tour de 3D Fantasy Zone II de faire son apparition, lui dont la version originelle Fantasy Zone II est sortie en 1987 sur Master System et oui, pas d’arcade aujourd’hui.
Fantasy Zone II en un
Dans ce jeu de tir, vous ne contrôlez pas un vaisseau, non, vous l’incarnez. Celui-ci étant doté d’une intelligence et d’un charisme que l’on ne retrouve que peu, voire même pas du tout chez les autres. Terminés les engins guerriers contemporains ou futuristes, car Opa-Opa, effectivement il porte un joli prénom, va à l’encontre de ceux-ci. Néanmoins son but reste d’anéantir les envahisseurs en les blastant à tout bout de champ, nous sommes donc en terrain connu, mais avec un charme différent.
Le mode classique nous verra les affronter niveau après niveau, mais cette version 3DS détient également un mode infini. Première valeur ajoutée de ce soft et non des moindres, puisqu’il s’agit tout de même d’une façon de jouer inédite pour ce logiciel. Bien que le gameplay reste fondamentalement le même, l’action se déroulant dans le monde de Link Loop Land offre un certain changement d’emblée. Qui plus est, on ne s’y pose aucune question. Tant dans le premier on peut décider d’avancer sans vaincre tout le monde, qu’ici on sait de quoi il en retourne : obtenir le meilleur score possible et donc exploser tout ce que l’on croise.
Welcome back to the Fantasy Zone
Pour parvenir à ses fins dans ce monde de brutes ardemment colorées, il n’y a pas 36 solutions, à moins que… Tout d’abord votre vaisseau pourra être dirigé aussi bien par le stick que la croix, rien à configurer, vous pouvez le faire indifféremment avec l’un ou l’autre à tout moment dans l’aventure. Afin de se débarrasser des ennemis, il sera possible de larguer des bombes et de tirer des missiles. La manière pouvant évoluer selon les bonus récoltés ou achetés avec les pièces récupérées en éliminant certains opposants. De quoi passer d’un shoot simple, à un double ou encore un ultime, le Fever Time, traversant toute la partie de l’écran vers laquelle vous avancez. Et oui, car vous pourrez vous retourner et surtout repartir dans l’autre sens histoire d’aller chercher plus de points en détruisant la racaille que vous avez laissé passer.
Une touche sera utilisée pour lâcher la bombe, une autre pour le tir, mais il sera aussi envisageable d’utiliser un shoot rapide afin de se faciliter la tâche. A partir de là, à vous d’allier maitrise de l’attaque pour détruire le menu fretin, tantôt d’un style mécanique, tantôt tout choupinou, mais dans chaque cas toujours très flashy. Toutefois, des ouvertures vers un monde plus sombre s’ouvriront de temps à autres et l’on verra alors l’univers de 3D Fantasy Zone II sous un autre jour.
Comme tout bon shoot’em up à l’ancienne qui se respecte, après les opposants faiblards misant essentiellement sur le nombre, on se retrouve nez-à-nez avec un boss dont il faudra découvrir les patterns. L’humour visuel est d’ailleurs décuplé dans ces moments, ces monstres arborant un look parfois assez comique, mis en valeur par leur taille.
Bonus stage
La touche en plus que l’on apprécie particulièrement dans les 3D Classics, sont les bonus plus ou moins conséquents que chacun peut apporter : visuels des bornes, musiques supplémentaires… voire même d’autres employant des capacités propres à la console. Malheureusement, 3D Fantasy Zone II est d’une accablante pauvreté sur ce point. Ne sont finalement présents que les simples replay (bof), les divers niveaux de difficulté, les vies disponibles (d’une à cinq), les sauvegardes et la customisation des touches d’action. Hormis pour le X, qui reste alloué à un Start d’avant lancement d’une partie, qui elle s’exécutera par la pression du A. Incompréhensible de ne pouvoir décider de l’intégralité des boutons et de la fonction de chacun.
En tant que jeu Master System, pas d’arcades dans lesquelles s’installer et à côté de cela pas de choix pour les musiques comme une version CD, version MS, version remasterisée… Ni même quelconque bonus espéré après avoir connu les précédents logiciels de cette collection. Pensez néanmoins à faire le plein de pièces dans le jeu et vous bénéficierez, éventuellement, de quelques ajouts.
Rien à redire concernant la qualité de 3D Fantasy Zone II, son gameplay étant léché, son univers très joli et surtout accrocheur de par sa différence d’avec bien des shooters. En revanche, les bonus nous faisant toujours frémir d’impatience dans la collection 3D Classics sont ici réduits comme peau de chagrin. On en ressort alors un peu moins emballé lorsque l’on décide de se pencher sur les déjà nombreux jeux de tir de Sega sortis par ce biais.
Inod
Points forts :
– L’ajout du mode infini
– Univers chatoyant
– Son système de jeu avec demi-tour
Points faibles :
– Les bonus ?
– Toujours cette impossibilité de reconfigurer la touche X
– Aucun partage des scores
La Note Gamingway : 14/20
La Note Gamingway : 14/20
Développeur : M2
Editeur : Sega
Genre : Jeu de tir(Shooter)
Supports : 3DS/2DS
Date de sortie : 16 avril 2015 en France