Preview : Bêta F1 Online The Game (Web)

Vous trouvez que les jeux en flash c’est pour les noobs? Les casu? Les nazes? Formula 1 online risque bien de vous surprendre en étant complètement supporté par votre navigateur internet ! Graphismes 3D travaillés , contenu riche, multijoueur online, F1 online a tout d’un jeu triple A avec l’humilité d’un tout petit jeu du web.

Codmasters nous a donc invité à une présentation de la bêta où on a eu la possibilité de tâter la bête. Sachez déjà que F1 online sera un Free to play, pas besoin de passer par la caisse pour profiter de ce qui nous est offert ici. Actuellement en phase bêta fermée, les petits gars de chez Codmasters espèrent rapidement passer à une bêta ouverte pour pouvoir donner le top départ courant juin mais rien n’est sûr pour le moment.

F one!

Complètement géré par votre navigateur internet (comme Firefox ou chrome…) aucune installation n’est requise, une simple inscription vous permettra d’avaler le bitume à bord des bolides emblématiques de la F1. Ce qui étonne au premier coup d’œil, c’est l’interface poussée qui propose des menus et un habillage du niveau d’un jeu console. Pas de cadres austères ou de police classique du web, une fois le jeu lancé on oublie vite que l’on joue sur un navigateur.

Scindé en 2 modes, vous aurez le choix entre le mode Officiel F1 qui vous permettra de jouer avec les écuries officielles des grands prix que l’on connait, et le mode custom dans lequel vous pourrez créer votre propre écurie et donc votre propre voiture, marque etc…  nous y reviendrons plus loin. Dans chacun de ces modes, des objectifs vont seront donnés qui, une fois accomplis, vous donneront de l’expérience et de l’argent à utiliser comme bon vous semble.

Dans le mode officiel vous aurez le choix entre douze écuries qui seront accessible trois par trois en suivant une rotation toute les quinze minutes. Il sera cependant possible de débloquer de façon permanente chacunes d’elles en échange de quelques euros bien sur. Chacune se découpe en sept objectifs à accomplir comme finir une course à la première place du podium ou battre une écurie concurrente qui vous rapporteront le pactole une fois tous réussis.

Un mode très pratique pour ceux qui ne veulent pas se casser les pieds avec la gestion d’écurie et la mécanique, mais plutôt lancer directement une course avec les meilleurs bolides. Cependant, il serait dommage de passer à côté du mode le plus approfondi du jeu.

Custom

Entrons donc dans le vif du sujet avec le mode custom dans lequel vous devrez monter votre propre écurie pour la faire monter aux sommets. Il vous faudra d’abord choisir votre enseigne et les couleurs de votre bolide, ainsi que de votre pilote.

Une fois cette première étape passée, vous aurez accès aux parties classiques tels que le Contre la montre, le Championnat et la course rapide mais aussi à votre Quartier Général, votre usine si vous préférez, que vous devrez améliorer grâce aux sommes remportées lors de vos courses afin de pouvoir développer de nouvelles pièces. Il faudra donc remplir les conditions nécessaires (souvent argent et expérience) pour construire vos nouveaux bâtiments mais il vous faudra en plus gérer le nombre de salariés que vous utilisez dans la construction.

En effet, pour éviter de tout faire évoluer d’un seul coup, vos recherches prennent du temps (du vrai temps) et occupent des ouvriers. De cette façon, vous devrez choisir entre embaucher du personnel pour pouvoir, à l’avenir, faire évoluer un peu plus de choses à la fois, ou bien mettre toute votre équipe sur un seul développement pour l’avoir tout de suite. Ainsi, les nouveaux bâtiments vous permettront de développer de nouvelles pièces pour votre F1.

Cette grosse partie de gestion est primordiale pour améliorer votre véhicule, un bolide en 3D soit dit en passant, avec neuf parties modifiables allant du moteur à l’aileron. A vous de construire le véhicule qui s’adapte à votre conduite et à certaines conditions pour participer à des championnats.

Vroum vroum

Alors, de la 3D certes mais ici, pas de vue cockpit. Les courses sont filmées d’en haut façon Micromachines et les voitures se contrôlent à la souris, au clavier, ou les deux à la fois puisque les touches sont paramétrables. Très intuitif, le gameplay est nerveux et le plaisir de conduite est tout de suite présent, mais le jeu n’est pas facile pour autant. En plus de devoir gérer les courbes et votre vitesse, un boost et le DRS (mécanique qui consiste à orienter l’aileron arrière pour prendre plus de vitesse) utilisés à bon escient vous permettront de prendre l’avantage sur vos adversaires après un virage à la corde bien négocié.

Pour ceux qui ne se sentent pas à l’aise dans la gestion accélération / freinage une aide au freinage peut être activée dans les options qui gèrera toute seule vos ralentissements aux abords des virages. De quoi ne pas frustrer les joueurs dès les premières courses. L’aspiration et les collisions seront aussi de la partie pour un peu plus de fun sur les 15 circuits présents dans le jeu. Les championnats reprennent cette idée de temps réel, en forçant la limite à une course par jour. Ainsi, le dernier championnat de 15 courses vous demandera donc deux semaines d’assiduité.

Mais comment font-ils pour gagner leurs vie ces pauvres développeurs me direz-vous? Et bien c’est simple, libre à vous de jouer pour gagner votre argent ou alors d’en obtenir moyennant quelques euros. Eh oui ! bon nombre d’éléments peuvent être débloqués, achetés avec de l’argent du jeu ou monnayés à l’aide de micro-transactions. Espérons que ça ne déséquilibre pas le jeu mais c’est un système qui a fait ses preuves avec League of legends. De plus, Codmasters affirme que les monnayables ne sont que des éléments qui vous facilitent l’évolution (bonus d’xp, d’or, etc) et non pas un passage obligatoire pour avoir accès à la totalité du jeu.

Les développeurs promettent de suivre le jeu de près, avec de nombreuses mise à jour comme un système automatique pour équiper votre voiture (pour ne pas passer des heures à choisir votre moteur ou vos roues avant une course) ou encore la gestion des dégâts. Bien huilé, stable et joli, F1 online a su surprendre le minable joueur de F1 que j’étais et mérite vraiment que le moindre fan de course rapide et efficace s’y intéresse.

Note provisoire : 18/20

Neo

[ad#Ban gros bloc ]

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *