Un peu plus d’un an après la sortie du premier opus, Dragon Ball Xenoverse est de retour avec des sayajins plus déchaînés que jamais. Le premier épisode offrait une très bonne expérience de jeu, mais souffrait tout de même de plusieurs défauts. Il est temps de voir si Dimps (développeur du jeu) a su apprendre de ses erreurs, afin de sortir le jeu de combat ultime.

Retour vers le futur

Xenoverse 2 reprend l’histoire là ou on l’avait laissée dans le premier opus. La kaioshin du temps a déplacé sa base à Conton City où elle a ouvert une école pour former les nouveaux patrouilleurs du temps avec l’aide du vieux Kaioshin.

Alors que tout semble bien se passer, Towa et Mira font leur grand retour. Ils ont recruté les méchants les plus emblématiques (Cooler, Broly, Janemba…) de la saga, afin de changer le cours du temps et ressusciter le royaume des démons. La campagne solo est, pour moi, vraiment top, on explore de très bons passages de la saga Dragon Ball (Battle Of Gods, Fukkatsu no F, Mirai Trunks, etc.) et traite très bien de nombreux personnages charismatiques un peu oubliés de l’histoire (Thales, Bardock, Mirai Gohan…). J’ai aussi beaucoup apprécié l’idée de voir l’avatar du premier épisode encensé comme un héros et faisant de nombreuses apparitions aux côtés de Trunks. C’est rare qu’un jeu récompense l’investissement de vos personnages de la sorte. Vous l’aurez compris, pour moi la campagne c’est un gros succès ; difficulté, rebondissements, choix des passages/protagonistes tout est parfait.

Recyclage over 9000

Avant de parler des nouveautés, je ferais un petit topo assez salé sur les nombreux recyclages offerts par Xenoverse 2. Premièrement… les cartes ! Il y a très peu (aucune ?) de nouvelles cartes dans le jeu, on a l’impression de tout le temps rejouer sur les mêmes décors et ça peut très vite devenir redondant si vous avez déjà joué au premier opus. Deuxièmement, les quêtes parallèles : bon sang ! Un petit effort, s’il vous plait… Les nombreuses quêtes de Xenoverse étaient déjà très répétitives, mais alors là… on a carrément l’impression de refaire exactement les mêmes missions, vraiment lourd quand on doit, en plus, passer par là pour débloquer certains personnages ou certaines techniques. Les personnages, tiens, parlons-en… Certes, il est normal de revoir la plupart des héros, mais est-ce vraiment nécessaire de remettre encore une fois des figurants, qui à mon sens, n’apportent rien, comme les Saibaiman (disponible en X couleurs) ou les soldats de Freezer ? C’est une façon un peu vicieuse de gonfler le nombre de personnages. Dernière chose : le mode versus en local. Tout comme dans le premier épisode, le mode versus en local est à des années-lumière en dessous de ce qu’on a pu voir avec un jeu DBZ, le système de ciblage est loin d’être parfait, on doit se connecter sur son personnage et lancer le mode versus en ville et en plus, on ne dispose pas de tous les personnages si on a pas fini les missions… On oublierait presque que le but du local est de s’amuser entre amis.

And this, is to go, even, further, beyond!!

Jusqu’ici, vous m’avez surtout entendu râler, mais détendons nous un peu. Le jeu apporte tout de même son petit lot de nouveautés. Déjà, Coton City est bien plus ouverte que ne l’était la ville du premier opus, on peut se déplacer sans chargement et on peut même y voler ! Ensuite, on retrouve des boucles temporelles qui nous emmènent dans des lieux bien précis (Maison de Satan, Maison de Buu, Maison du Doyen, Capsule Corp…). Il faudra remplir les quêtes des 5 failles disponibles afin de débloquer une partie secrète de la campagne et ainsi obtenir un personnage bien particulier dont je tairai le nom ; en tout cas, l’idée est assez sympa. En plus des failles, on retrouve des paradoxes qui apparaissent aléatoirement dans la ville, il s’agit en fait « d’instances » où il faudra vaincre un boss à l’aide d’autres joueurs, des combats plutôt cool sont à prévoir. Le gros point d’amélioration du gameplay vient des transformations. Chaque race possède enfin sa transformation (Golden Freezer, Super Sayan, Transformation en géant pour les Namek, Kaioken/Liberation du potentiel pour les humains et Kid Buu pour la race Majin) et c’est un atout très intéressant qui permettra peut-être de voir plus de diversité dans le ladder. Dernier ajout et pas des moindres… le « QQ Bang ». Ce système de craft permet de combiner des objets afin de créer un boost de caractéristique énorme, vous laissant ainsi le choix de choisir la tenue qui vous plait et de compenser la perte de statistiques avec ce modificateur. Ce n’est pas le système le plus simple, mais il a le mérite de laisser au joueur le choix de l’esthétique.

Docteur Gero prend les commandes

Si le jeu n’a pas bougé d’un iota graphiquement parlant, on est ravis de voir enfin l’arrivée du 60 FPS ! C’est peut-être un détail pour vous, mais pour les combats, ça veut dire beaucoup. Les décors sont toujours plus ou moins destructibles, mais ils se régénèrent, ce qui est un peu dommage. Malheureusement, il y a toujours autant de chargement, que ce soit entre les missions, les dialogues ou les changements de cartes en partie. Côté BO, rien de folichon non plus, surtout la musique insupportable de Coton City (bienvenue au cirque) qui tourne en boucle. Au final, le seul morceau qui m’a « marqué », c’est celui de la bataille contre Beerus qui est vraiment top.

Final flash!!

Concrètement, Xenoverse 2 est mieux réussi que son prédécesseur. La campagne est bien mieux ficelée, le contenu est plus grand, on a plus de liberté dans la ville et le 60 FPS apporte beaucoup, mais on pouvait attendre bien plus du jeu, dans le sens où il y a trop de recyclage (qu’il soit bon ou mauvais).

Dkpsuleurr

Points forts :

• Combats en 60 FPS
• La campagne très prenante
• Les transformations variées et mieux gérées
• La direction artistique
• Les failles temporelles

Point faibles :

• Recyclage abusif
• Liste de personnages gonflée
• Chargement
• BO

La Note : 16/20

Développeur : Dimps
Éditeur : Bandai Namco
Genre : Versus Fighting
Supports : PC, PS4, XBOX ONE
Date de sortie : 25 octobre 2016

Enregistrer