Gamingday : Passage éclair à Comic Con paris et expo Espions
Comic Con, c’était bien pratique d’y aller en même temps que Japan Expo : on pouvait faire les 2 salons avec la même accréditation presse. Cela limitait les frais pour nous. Ainsi, depuis que l’événement a pris son indépendance, on n’y avait plus mis les pieds. Jusqu’à cette année, histoire de faire une sortie entre amis.
C’est donc de façon 100% non officielle que je me suis rendu à La Grande Halle de la Villette, samedi 26 octobre 2019, pour faire un petit tour de Comic Con Paris. Il y avait du monde : une foule nombreuse attirée par les invités et les boutiques. C’est vrai qu’il y a de nombreux auteurs qui proposent des dédicaces, en plus des invités prestigieux issus du monde des séries télé ou des films.
Des séances de dédicace qui divisent
Je ne voulais pas spécialement débattre de ce sujet, mais il est vrai qu’il anime particulièrement les fans. Les dédicaces et les photos sont souvent payantes et le prix est proportionnel à la popularité de l’artiste. Ainsi, cela peut aller de 15-20 € à 80 € et (beaucoup) plus ! C’est un budget supplémentaire non négligeable, mais il ne faut pas oublier que les personnes présentes pendant le salon ne peuvent pas travailler pendant ce temps. S’il faut prendre l’avion, cela fait jusqu’à 5 jours perdus, ce qui est assez important. C’est aussi, pour certains, presque la seule façon de faire parler d’eux et de gagner leur vie. Ainsi, il faut penser à tout cela avant de critiquer et rester assez neutre à ce sujet. Après tout, personne n’oblige le public à payer : chacun est donc libre de le faire ou non. Donc inutile de crier au scandale et de s’indigner que certains invités montent leurs prix. Après tout, c’est signe qu’ils sont populaires et on ne le devient pas sans raison. Tout travail mérite donc salaire, point final. Débat clos et on peut passer à la suite !
Le plaisir de revoir des têtes connues
Si j’ai accepté de passer un samedi entier sur Paris, c’est, entre autre, parce que j’ai remarqué Aleksi Briclot dans la liste des invités. On peut vraiment parler de grande star française un peu touche-à-tout et surtout mondialement connue. Un artiste français qui a travaillé avec les plus grandes entreprises (Wizards of the Coast, Marvel et bien d’autres) et l’un des co-fondateurs de DontNod (Remeber Me, Life is Strange). Je suis fan de son travail depuis les Planeswalkers (Magic The Gathering).
Aleksi Briclot avec Tsume à Japan Expo 2013
Toujours simple, humble et accessible, malgré ce qu’on a pu entendre sur le salon, il a gentiment accepté d’échanger quelques mots sur Remember Me et Life is Strange. Notre Sironimo nationale aurait adoré être là ! Mais elle est obligée de travailler pour gagner sa vie, donc elle passe à côté de grands moments (petit pensée pour elle !).
Redevenons sérieux. Avec l’arrivée des prochaines générations consoles, l’aspect graphique est un enjeu important. C’est même une grande préoccupation pour les studios, car cela coûte de plus en plus cher. Sans rentrer dans les détails, faire des graphismes photo-réalistes fait s’envoler les coûts de production, même si les joueurs en redemandent, ce n’est pas forcément une bonne solution pour les développeurs. C’est la raison pour laquelle Life is Strange a des graphismes stylisés : non seulement cela donne au jeu une identité visuelle propre, mais surtout cela diminue considérablement les coûts ! Et le problème des coûts de développement est la première chose à laquelle il faut penser quand on veut faire un jeu. C’est donc loin d’être anodin : pensez-y donc, la prochaine fois que vous jouerez à un jeu visuellement moins bluffant que d’autres.
Aleksi Briclot s’est également naturellement prêté au jeu des dédicaces et des photos, et je l’en remercie beaucoup. Mon acolyte de toujours, Michel, était bien là, mais s’est fait discret toute la journée : il n’a même pas emmené son T-shirt Jax The Panda, pourtant offert par Aleksi à Japan Expo 2013 ! Repartir avec 2 dédicaces d’Aleksi et un selfie est un super souvenir pour moi et cela permet aussi de clouer quelques becs !
Des comics, mais pas que !
Bien entendu, les fans de BD pouvaient venir faire le plein de comics et autres bandes dessinées, mais aussi d’artbooks, livres en tous genres et même… mangas ! Un comble d’aller à Comic Con pour acheter des mangas :D ! L’occasion de voir des stands tenus par nos partenaires Mana Books et 404 Editions dont vous pouvez retrouver nos critiques grâce au mot-clé livre.
L’occasion pour moi de faire dédicacer le comics Stranger Things par Stefano Martino (sur le stand Mana Books) et Aleksi Briclot ; je suis, encore une fois, super content !
Des animations, des coins photos et plus encore
Il fallait jouer des coudes pour circuler dans les allées très encombrées et patienter parfois longtemps pour participer aux nombreuses animations. Il y avait de tout, et pour tous ! J’ai surtout fait quelques photos souvenirs sur le plan incliné inspiré du Manoir de Paris et pour la Batmobile exposée.
J’ai snobé le canapé de Friends, car je ne suis pas particulièrement fan de cette série (oui, ça existe !!!), mais je suis quand même content de moi. Je suis moins content de ne pas avoir trouvé le X-Wing géant en Lego, annoncé puis annulé, si je ne me trompe pas. Il y avait une overdose de cosplay Star Wars, Spiderman, Joker en raison de l’actualité récente de ces séries, mais je n’ai pas pris de photo, car ce n’était pas toujours pratique de tout faire. On trouvait aussi une expo avec plein de beaux dessins dont un Wario que j’ai bien aimé, des boutiques proposant de tout dont un Pikachu aventurier en peluche à 70 € ! Bref, de la folie pour tous !
Les visiteurs pouvaient repartir avec un splendide sac à dos Marvel 80 ans. On notait aussi les efforts des éditeurs qui donnaient de très beaux sacs en papier.
Des bonus Pokémon GO risibles
Bon, c’est là que je vais devenir désagréable. Annoncé comme un événement sur le site officiel et les réseaux sociaux, le partenariat avec Niantic pour Pokémon GO n’a clairement pas été à la hauteur. Les bonus annoncés : les startes de la 4G qui apparaissent régulièrement et un taux de shiny légèrement augmenté dans tout Paris.
Bon, déjà, pour jouer à Pokémon GO dans l’enceinte de Comic Con, il faut vraiment être courageux tellement il y a de monde ! Donc, on oublie. On se balade donc dans le parc de la Villette, mais on ne croise rien de bien. Aucun shiny non plus, malgré le taux soi-disant augmenté. Une grande déception quand on pense qu’en 2018, de nombreux Comic Con dans le monde ont eu droit à des Zarbi (Utrecht, San Diego, Londres, New York et même l’Afrique !), on aurait bien aimé en avoir aussi à Paris. Grosse déception pour de nombreux joueurs. Mais ce n’était pas le seul raté de la journée.
Des Espions mal gérés
J’ai aussi eu la riche idée de vouloir faire l’exposition interactive Espions à la Cité des Sciences toute proche. On nous met dans la peau d’un agent des renseignements français qui doit enquêter sur une sombre affaire. Une exposition qui se veut réaliste et qui présente plein de métiers des renseignements. De quoi s’essayer à quelques techniques. Un truc super… sur le papier uniquement. Car le truc, c’est qu’on est 350 personnes à la fois dans l’enceinte de l’exposition. Alors qu’on ne peut, à chaque poste, être uniquement 3-4 personnes à la fois. Donc soit on attend très longtemps que la place se libère, mais comme il faut faire ça partout il faut en réalité plusieurs jours pour tout faire, soit on zappe tout en étant très mécontent, car on a la sensation d’avoir loupé un truc absolument génial. Un beau gâchis. La boutique permet de retrouver quelques goodies de la série Le Bureau des Légendes ainsi que des produits 404 Éditions.
Une journée mitigée
Le bilan n’est pas exceptionnel : Comic Con s’adresse vraiment aux fans de comics et séries TV, c’est indéniable, mais le cadre est un peu trop restreint pour les satisfaire véritablement. On a l’impression d’un événement uniquement marketing, alors qu’il y a plein de choses à faire. Mais la foule énorme concentrée dans un si petit espace n’aide pas. Heureusement, on peut repartir avec de beaux souvenirs, mais au prix de beaucoup de patience, bousculades et fatigue. Je suis surtout très déçu du bonus de Pokémon GO.
Et oui un peu jalouse c’est sur ^^;